So Foot
Le Red Star s’avère sur le papier le meilleur candidat pour (re)devenir le second grand club parisien. D’abord parce qu’il l’a déjà été (4 coupes de France avant guerre) du haut d’une histoire plus que centenaire (et au départ il s’agit d’un club bourgeois), fondé par un Jules Rimet, inventeur de la coupe du monde de football (excusez du peu) et président de la FIFA. Et tout le monde le sait, le football n’est pas qu’une affaire de gros sous. Ou plutôt les gros sous viennent quand la valeure ajoutée identitaire et patrimoniale fonctionnent à plein.
De ce point de vue, la dimension banlieusarde semble le principal vecteur susceptible de façonner un destin à ce club solidement ancré dans St-Ouen la rouge. Patrice Haddad, nouveau président venu de la pub, a pris son bâton de pèlerin avec la foi du nouveau converti : « Les grands clubs ne meurent jamais et le Red Star peut désormais rebondir en s’appuyant sur la culture urbaine du 93. C’est autour d’un ensemble de valeurs que l’on bâtira un destin. Le Red Star peut jouer sur les deux tableaux, son passé glorieux et son enracinement à Saint-Ouen. Qui dit mieux ? » L’important, c’est d’y croire.
Car jamais les verts et blancs n’ont réussi à s’imposer dans les cœurs au-delà d’un cercle local de fidèles (c’est déjà cela). Et les maillots du PSG ont depuis envahi les halls de cité, pendant que la génération Hip-Hop (tout comme Besancenot), ne rêve que du parc (quand ce n’est pas ou plus le vélodrome).
Claude Bartelone, le socialiste qui a réussi à rafler le conseil général de Seine-Saint-Denis aux cocos préfère demeurer sur sa prudente réserve : « Même si on rêve tous d’une grande équipe populaire en banlieue, pour le moyen terme, il faut être très prudent. Evidemment le Red Star semble un des incontournables de l’équation, reste à trouver la formule magique »
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