Mostrando entradas con la etiqueta St. Pauli. Mostrar todas las entradas
Mostrando entradas con la etiqueta St. Pauli. Mostrar todas las entradas

lunes, 11 de agosto de 2025

Apoyar a Palestina en St. Pauli: el viacrucis de Jackson Irvine

El capitán del St. Pauli, el australiano Jackson Irvine, ha sido acusado de “antisemitismo” por su propia hinchada por expresar su apoyo al pueblo palestino.



Por Camilo Rueda Navarro

El australiano Jackson Irvine, jugador del FC St. Pauli alemán desde el 2021, vive un “viacrucis” por expresar su apoyo al pueblo palestino y denunciar el genocidio que éste padece por parte de las fuerzas de Israel.

Una parte significativa de su afición defiende ciegamente a Israel. Y el caso de Irvine “ilustra cómo la más mínima expresión de solidaridad con Palestina es perseguida allí”, registra Yann Dey-Helle en un editorial de la página Dialectik Football.

“En el St. Pauli, que durante mucho tiempo ha navegado bajo la imagen de un club rebelde y antifascista, no es bueno defender la liberación de Palestina”, explica Dey-Helle.

Esto queda en evidencia con el caso de Jackson Irvine, quien pasó de icono a paria luego de publicar en sus redes sociales una foto como “historia” portando una camiseta con la leyenda “FC Palestine”.

“La humanidad por encima de todo”

“Me pareció profundamente insultante y doloroso ser estigmatizado de esta manera. Nunca he hecho nada en mi vida ni en este club que sea discriminatorio u odioso hacia nadie. Siempre he puesto la humanidad por encima de todo”, expresó Irvine desde Flachau, Austria, donde el St. Pauli se encuentra en pretemporada.

El blog Millernton, que publica información de la afición del St. Pauli, lo criticó por “no distanciarse claramente de cualquier cuestionamiento del derecho de Israel a existir”.

A pesar de su defensa de la diversidad sexual y del movimiento Black Lives Matter (que el club apoya) su postura sobre Palestina le ha valido fuertes críticas, con la etiqueta de “antisemita”.

“Esto ilustra un clima que sigue siendo sofocante en los alrededores del St. Pauli, a pesar de la evidencia del genocidio palestino”, reflexiona Dey-Helle. “Las acusaciones de antisemitismo surgen ante la más mínima crítica al colonialismo israelí en Palestina”, agrega.

Esta actitud causó un cisma en la afición internacional del St. Pauli tras los hechos de octubre del 2023, cuando un ataque de Hamás al sur de Israel originó una ofensiva de este Estado sobre la Franja de Gaza, la cual ya acumula más de 60.000 muertes, la gran mayoría civiles, incluyendo poblaciones especialmente protegidas, como niños, médicos y periodistas.

Tanto el club como la barra oficial del St. Pauli, que se consideran “antifascistas”, tomaron partido por Israel y se limitaron a condenar a Hamás como grupo terrorista. Esto llevó a que varios clubes de fans internacionales le dieran la espalda y optaran por cesar sus actividades o disolverse.

Pese a la postura mayoritaria del St. Pauli, Jackson Irvine ha sido solidario con el pueblo palestino. En noviembre del 2023, fue uno de los impulsores de una campaña de recaudación de fondos de jugadores de la selección australiana destinada a Oxfam para apoyar la ayuda humanitaria a la población de Gaza, registró Pallonate in Faccia. “Posteriormente, el capitán del St. Pauli continuó apoyando públicamente a Palestina en sus redes sociales”, agregó ese medio italiano.

“La muerte de civiles es una tragedia en cualquier conflicto, y ese debe ser el foco principal del debate”, declaró, a su vez, a la cadena ESPN.

Pero esto le ha llevado a que su propia afición le señale, pues “parece que para seguir siendo un ídolo en el St. Pauli uno debe abstenerse de criticar a Israel”, resume el portal Dialectik Football.

Por ahora, Irvine sólo cuenta con el apoyo de algunas pocas voces disidentes en St. Pauli, como la cuenta de Instagram "fcsp.4.falastin", que apoya a Palestina, y los impulsores de la campaña "Show Israel the Red Card", que pide a las autoridades del fútbol excluir a los equipos israelíes de las competiciones internacionales, exhibiendo pancartas en los partidos del fútbol alemán.

miércoles, 23 de julio de 2025

Soutenir le peuple palestinien à St. Pauli: le chemin de croix de Jackson Irvine

Pris dans une polémique suite à la publication d’une photo où il pose avec un maillot pro-palestinien, Jackson Irvine a pris la parole. Accusé d’antisémitisme, le capitaine de St. Pauli – dont une part importante de la fanbase défend aveuglément Israël – illustre comment la moindre expression de solidarité envers la Palestine y est traquée.



Yann Dey-Helle
Dialectik Football

Depuis Flachau en Autriche, où le FC St. Pauli est en stage de pré-saison, Jackson Irvine a enfin pu répondre aux accusations gratuites d’antisémitisme dont il est la cible par des supporters du club dont il porte le maillot depuis 2021. Il est apparu affecté, mais soulagé de pouvoir s’exprimer face à la mécanique habituelle qui cherche à discréditer les voix qui dénoncent le génocide en cours depuis octobre 2023 à Gaza. A St. Pauli, qui a longtemps surfé sur l’image d’un club rebelle et antifasciste, il ne fait pas bon défendre la libération de la Palestine.

Plusieurs fanclubs internationaux ont depuis tourné le dos au club et se sont dissouts. Au sein d’une communauté, à l’image des ultras USP, gangrénée par la mentalité “antideutsch”, l’accusation d’antisémitisme commence à la moindre critique du colonialisme israélien en Palestine. Capitaine apprécié de St. Pauli, Jackson Irvine n’y a pas échappé non plus. “J’ai trouvé profondément insultant et blessant qu’on me stigmatise ainsi. Je n’ai jamais rien fait dans ma vie, ni dans ce club, qui soit discriminatoire ou haineux envers quiconque. J’ai toujours placé l’humanité avant tout.”

“Une modeste façon d’attirer l’attention”

Il aura suffi d’un cliché, publié en “story” sur les réseaux sociaux, avec un maillot griffé “FC Palestine”, pour le voir passer d’icône à paria aux yeux de la frange la plus radicalisée des fans de St. Pauli. Sur ce fameux maillot, la Palestine est représentée avec les frontières d’avant 1948. Et voilà Irvine accusé de cautionner la négation de l’existence de l’État hébreu. Illustration d’un climat qui reste étouffant autour de St. Pauli, malgré l’évidence du génocide des Palestiniens. Le bilan atteint 60 000 morts, la quasi totalité des hôpitaux détruits ou endommagés et un blocus sur l’aide humanitaire qui mène à la famine.

“Mon intention était d’exprimer ma solidarité avec la population palestinienne, en particulier à Gaza, qui subit des atrocités indescriptibles. Ce n’était qu’une façon modeste d’attirer l’attention”, s’est défendu l’international australien. Le blog MillernTon lui reproche de ne pas s’être dissocié clairement de toute remise en cause du droit d’Israël à exister et préfère commenter ce qu’il n’a pas dit. “Il aurait pu exprimer des regrets si ce geste avait blessé quelqu’un, mais il ne l’a pas fait”, lit-on dans l’article qui se veut nuancé, qualifiant pudiquement ce qui se passe à Gaza de “difficile à supporter”.

Au vu des difficultés à critiquer Israël à St. Pauli, il était prévisible que la prise de position symbolique d’Irvine provoquerait des réactions. Comme le rappelle le média italien Pallonate in Faccia, les premières initiatives publiques de Jackson Irvine sur la situation en Palestine remontent pourtant à novembre 2023. Il avait alors été l’un des initiateurs d’une cagnotte des joueurs de la sélection australienne destinée à l’ONG Oxfam pour soutenir l’aide humanitaire destinée à la population gazaouie.

“La mort de civils est une tragédie dans tout conflit, et c’est cela qui doit primer dans le débat”, avait-il déjà expliqué à ESPN. Jackson Irvine avait aussi exprimé sa solidarité envers les footballeurs palestiniens, la veille de les affronter avec l’Australie dans un match de qualification pour la Coupe du Monde. “Par la suite, le capitaine de St. Pauli a continué à se positionner publiquement en faveur de la Palestine sur ses réseaux sociaux (la dernière fois en décembre), tout comme deux autres joueurs du club hambourgeois, Dapo Afolayan et Elias Saad”, précise encore Pallonate in Faccia.

“Show Israël the Red Card!”

De la défense des droits des LGBTQ+ au soutien à Black Lives Matter, en passant par son rejet affirmé des populismes de droite, Irvine est un footballeur atypique. Mais à croire que, pour rester une idole à St. Pauli, il faille s’interdire de critiquer Israël. Dans ce décor particulier, le joueur peut compter sur les rares voix critiques qui s’y font entendre, autour du compte Instagram “fcsp.4.falastin”. Des banderoles sont aussi apparues en tribune latérale en écho à la campagne “Show Israël the Red Card”, demandant aux instances d’exclure les clubs israéliens des compétitions continentales, sur le modèle du sort réservé aux clubs russes.

Jackson Irvine ne va même pas jusque là. Lors de sa prise de parole, il s’est déclaré “content que la tempête soit en partie passée”. Mais pour MillernTon qui se fait le relais des supporters, “tant qu’il ne prendra pas explicitement ses distances avec ce qui lui vaut les accusations d’antisémitisme, cette affaire ne sera pas close, ni pour lui, ni pour le FC St. Pauli.” Leur histoire commune va-t-elle pouvoir continuer à s’écrire dans ces conditions?

domingo, 26 de noviembre de 2023

Decepción entre aficionados del St. Pauli por postura sobre Palestina

Varios clubes de hinchas del Sankt Pauli alemán cesaron su actividad en protesta por su comportamiento proisraelí.


Por Camilo Rueda Navarro

Todo un cisma se produjo entre aficionados y simpatizantes del FC Sankt Pauli a raíz de la situación palestina. Varias agrupaciones organizadas, como la de Atenas y Bilbao, cesaron su actividad. Otras, como la de Barcelona, suspendieron su funcionamiento en protesta por la postura que ha tomado la institución de Hamburgo.

“Nos encontramos de repente ante una situación en la que el club que amamos defiende unos valores opuestos a los que siempre hemos defendido, la solidaridad no se puede tomar a la carta, a tu antojo. No puedes ignorar el sufrimiento de Palestina”, expresó el club de fans del St. Pauli de Atenas en un comunicado.

Esto se debe a que el St. Pauli se convirtió en un ícono internacional, al funcionar como un club asambleario donde los socios someten todo a votación, y en el que expresamente asumieron los valores del antifascismo, al antirracismo y el antimachismo. Además, el St. Pauli se había convertido en estandarte de la cultura punk y de los sectores populares habitualmente presentes en su barrio, como marineros y prostitutas.

Por estas razones, miles de personas de todo el mundo volcaron su simpatía hacia él y crearon clubes de fans, presentes en muchos países de todos los continentes. Pero esta situación cambiaría a partir del 7 de octubre pasado, cuando se produjeron los ataques del grupo Hamás en el sur de Israel y la violenta ofensiva israelí contra la Franja de Gaza en represalia.

Mientras el entorno donde tiene simpatías el St. Pauli se solidarizó con Palestina, el club tomó partido por Israel y por las víctimas hebreas, a la vez que acusó al activismo propalestino como “antisemitismo”, con el pretexto de que apoyar al pueblo palestino es apoyar a Hamás. 

“Nos han acusado de apoyar a terroristas, de ser antisemitas, tanto desde el club como desde los clubs de fans con sede en Alemania. No es aceptable. Sentimos vergüenza y tristeza. Se han prohibido manifestaciones y banderas, se ha señalado como antisemita a todo el que no defienda el relato oficial”, dice la comunicación de los aficionados del St. Pauli, al que adhirieron buena parte de clubes internacionales del cuadro pirata.

“En los últimos días hemos visto ataques a compañeros que querían tener un debate crítico. Si sólo puede haber un relato dentro de la afición del St. Pauli, donde se pasa por alto el asesinato de civiles, el apartheid, la ocupación y la colonización, éste ha dejado de ser nuestro espacio”, agrega la misiva.

El Millerntor, estadio del St. Pauli, suele estar decorado con grafitis y calcomanías alusivas al Che Guevara y a consignas antifascistas. Estos últimos días, se agregaron carteles con los rostros de los israelíes secuestrados por Hamás, pero ninguna expresión que se refiera a las miles de víctimas palestinas.

Ruptura con el Celtic

La postura del St. Pauli y su afición en Hamburgo generó también una ruptura con una hinchada con la que tenían una buena y antigua relación, la del Celtic de Glasgow, que siempre porta banderas palestinas. Tras la ofensiva contra Gaza, esta solidaridad provocó incluso un rifirrafe con la directiva del club, que ha intentado prohibir las banderas palestinas para evitar multas.

En respuesta, la afición del St. Pauli mostró una pancarta donde se podía leer “De Gaza a Glasgow, luchamos contra el antisemitismo. Viva Gaza libre de Hamás”. Este desaire provocó la respuesta de los escoceses, que, indignados, acusaron al St. Pauli de haberse convertido en un club hipster.

“A veces da la sensación de que los aficionados del St. Pauli alemanes estarán contentos si se quedan solos y nos vamos a los demás”, dijo un miembro del club de fans del St. Pauli de Glasgow, citado en un reportaje del periodista Toni Padilla, y quien también sigue al Celtic.

“La afición del Celtic es de origen irlandés y entiende a la perfección la problemática de naciones que no tienen reconocimiento o carecen de libertades, por eso apoyamos a Palestina”, opinó.

“Estamos contra el antisemitismo, pero lo que no es posible es que denunciar los crímenes del ejército de Israel o desear que Palestina tenga un estado libre sea tildado de antisemitismo. ¿Cómo hacer grandes comunicados cuando se produjo el ataque de Hamás y casi no decir nada después con los miles de muertos en Gaza? ¿Cómo puedes condenar cada ataque palestino, pero llevar años ignorando lo que ocurre en Palestina?”, agregó.

Este escocés, como muchos otros aficionados, admite que ya no quiere seguir los partidos del St. Pauli y que se siente decepcionado.

El debate suscitado por la causa palestina ha generado distintas reacciones. La mayoría de clubes cesaron acciones, como el de Barcelona, donde se podían seguir los partidos en un local. Otros han decidido desintegrarse totalmente, como el de Bilbao. Algunos más, como Piratas del Sur, con sede en Argentina, han querido mantenerse al margen del debate y en un ambiguo comunicado explicaron que condenan todo acto de violencia y que están con todas las víctimas.

Mientras tanto, otras muchas aficiones han realizado acciones de solidaridad con el martirizado pueblo palestino, que en el primer mes de la ofensiva israelí ha padecido más de diez mil víctimas civiles, entre ellas unos cuatro mil niños. Los ataques han incluido bombardeos de hospitales, colegios y refugios.

domingo, 17 de mayo de 2020

"No hay fútbol sin hinchas": protestas en la Bundesliga tras su reanudación

Aficionados se resisten a convertirse en meros telespectadores.



Por Claudio Mauri
La Nación

Futbolistas y directores técnicos que reanudaron este fin de semana la competencia oficial en la Bundesliga coincidieron en señalar que sintieron nostalgia por los hinchas, que disputar los partidos a puertas cerradas no fue lo mismo, que el fútbol deja de ser un integrador social. El regreso a la actividad en Alemania, mientras en otros países europeos se pulen los protocolos para que la pelota empiece a rodar en junio, estuvo fuertemente condicionado por las necesidades de los clubes de seguir contando con los ingresos por derechos de televisación. En la Bundesliga, las entidades ya cobraron toda la temporada, pero si no completan las nueve fechas que restaban desde la cancelación por la pandemia del coronavirus debían devolver 300 millones de euros.

Grupos de hinchas de diversos clubes europeos, organizados para elaborar un manifiesto titulado "Paren el fútbol, no hay fútbol sin hinchas", se resisten a convertirse en meros telespectadores, se oponen a que la industria se vuelva a poner en marcha sin que se los tenga en cuenta como actores presenciales en los estadios. Y exponen que "el negocio del fútbol" los deja de lado.

Esos simpatizantes disconformes ocupan los sectores populares en los estadios y comparten tendencias políticas: son de izquierda y proclaman consignas anticapitalistas. En el estadio de Colonia, que este domingo recibió al Mainz, se dio una situación ambivalente. Por un lado, un grupo de hinchas protestó en las inmediaciones del Rhein Energie Stadion, donde exhibieron pancartas con las inscripciones "Nuestro dinero es más importante que tu salud" y "Bundesliga a cualquier precio". Incluso se registró algún incidente que motivó la intervención de la policía. Pero dentro del estadio, sobre los asientos de varias plateas reposaban las camisetas y bufandas de alrededor mil hinchas que se distancian de los más contestatarios.

St. Pauli, club que en sus estatutos consagra principios antifascistas, antirracistas y antisexistas, con hinchas que en 2017 hicieron un acampe en contra de la cumbre del G20 en Hamburgo, jugó este domingo por la segunda división con un cartel reivindicativo, según informa la agencia AP: "El fútbol vive de los hinchas. Reformas ya". El sábado, en la cancha de Augsburgo se podía leer: "El fútbol sobrevivirá. ¡Su negocio está enfermo!". En Berlín, donde Unión Berlín, un club de clase obrera que ascendió en la última temporada, recibió a Bayern Munich con hinchas en las adyacencias, pero sin manifestaciones.

En la semana, una encuesta del Instituto Demoscópico Infratest entre más de 1000 personas había dado por resultado que el 56 por ciento de los consultados prefería que la Bundesliga no se reanudase, mientras un 31 por ciento estuvo en favor, un 12 se mostró desinteresado por el fútbol y un 1% no respondió. La mayoría, más que reparar en la ausencia de simpatizantes, hacía hincapié en que el fútbol no debía contar con un trato preferente por sobre otras actividades económicas del país.

Manifiesto

En Italia, alrededor de 150 tifosi, que representan a la mayoría de los clubes, crearon un movimientos que día a día suma adherentes de España, Francia, Alemania, Portugal, Rumania, Bosnia, Austria, Bulgaria y Grecia. Todos ellos firmaron el documento público "Paren el fútbol, no hay fútbol sin hinchas", cuyos párrafos más salientes son los siguientes:

"Los Gobiernos declararon el bloqueo total, protegiendo así lo más valioso que tenemos: la salud pública. Consideramos que la paralización absoluta del fútbol europeo es más que razonable. En cambio, quienes lo manejan han expresado un solo objetivo: comenzar de nuevo. Creemos firmemente que solo los intereses económicos entran en juego. Esto se confirma por el hecho de que los campeonatos deberían comenzar de nuevo a puerta cerrada, sin el corazón de este deporte popular: los hinchas. Pedimos a los organismos competentes que mantengan suspendidas las competiciones, hasta que ir a un estadio vuelva a ser un hábito libre de riesgos para la salud colectiva. Hoy el fútbol se considera más como una industria que como un deporte. Las televisiones de pago mantienen a los clubes bajo control, en un sistema basado única y exclusivamente en los intereses comerciales y personales. Si no se reduce, provocará la muerte del fútbol. Todo esto tiene que cambiar. Estamos listos para tratar con los que están en funciones, para devolver el fútbol a sus orígenes, para volver a vivir nuestra mayor pasión en primera persona, para asegurarnos de que esto se convierta nuevamente en UN DEPORTE POPULAR".

La semana pasada, tifosi de Torino, vinculados con la clase trabajadora de Turin, ciudad cuya burguesía está representada por Juventus, hicieron una pintada en contra de los dirigentes: "El verdadero virus que hay que erradicar es a ustedes, que quieren volver a jugar".

Mientras algunos hinchas están disgustados con la vuelta del fútbol a puertas cerradas, la televisión alemana tuvo récords de audiencia con los encuentros del sábado. Registró un 24,7 por ciento de share, que representa más de seis millones de televidentes, de los cuales 3,7 millones son de pago. En sistema abierto se transmite lo que se denomina como "carrusel", con imágenes en vivo de todos los partidos. Christian Seifert, CEO de la Bundesliga, respiró aliviado: "Sin partidos, no hay dinero de la televisión. Y sin esos ingresos, varios clubes van a ir a la bancarrota dentro de pocos meses".

jueves, 21 de septiembre de 2017

Jugadores del St. Pauli defienden a su hinchada de agresión rival

Durante el calentamiento previo, ultras del Kiel invaden el campo para agredir a la afición visitante, repelida por futbolistas del St. Pauli, que recuperaron una bandera



Varios jugadores y miembros del cuerpo técnico del St. Pauli confrontaron a los ultras del Holstein Kiel que buscaban atacar a su afición.

En el Holstein Stadion, unos 30 hinchas del equipo local invadieron el campo para lanzar bengalas contra la parcial de St. Pauli y pretendieron robar una de sus banderas, que fue recuperada por los propios futbolistas del club del barrio rojo de Hamburgo.



Pese a los incidentes, el partido se jugó con normalidad y el St. Pauli se impuso 1-0 con gol de Johannes Flum.

St. Pauli es un club expresamente antifascista y actualmente compite en la segunda división de Alemania. Su identidad es compartida por toda la institución, incluidas hinchada, jugadores y empleados.

viernes, 7 de julio de 2017

St. Pauli habilita su estadio para manifestantes contra la cumbre del G20

El club dice que esta decisión responde a la "absurda prohibición" de levantar campamentos en Hamburgo y en apoyo a "la libertad de expresión y el derecho a manifestarse"


Por Europa Press

El St. Pauli, uno de los equipos de fútbol de la ciudad alemana de Hamburgo, con una marcada ideología de izquierdas, ha decidido habilitar su estadio para acoger a un máximo de 200 personas que participan en las multitudinarias protestas contra la cumbre del G-20, la primera a la que acude Donald Trump, que se desarrolla este fin de semana en la ciudad de Hamburgo.

El club ha anunciado que sus juntas de gestión y supervisión han tomado esta decisión para mostrar su "postura clara en apoyo a los derechos humanos, la libertad de expresión y el derecho a manifestarse". Para ello, ha habilitado el campo para que, desde este mismo jueves por la mañana, pudieran dormir hasta 200 personas.

El St. Pauli ha explicado que su decisión responde a la "absurda prohibición" de levantar campamentos en la ciudad, que "ha llevado, en algunas ocasiones, a dispersiones ilegales de varias acampadas" en Hamburgo.

Con esta medida y bajo el lema 'Yes, we camp' -'Sí, acampamos', en un juego de palabras en el que utiliza el lema de campaña de Barack Obama, 'Yes, we can', que significa 'Sí, podemos'- también busca, como ha explicado, cubrir la "falta de opciones de alojamiento para la gente que visita la ciudad con el objetivo de protestar contra la cumbre del G-20".

"Las plazas para dormir estarán disponibles hasta el domingo, 9 de julio", ha señalado el club en un comunicado. Asimismo, los manifestantes podrán utilizar las instalaciones sanitarias del estadio y los organizadores han establecido también "una cocina móvil para los invitados".

Desde el miércoles, la ciudad de Hamburgo ha sido escenario de numerosas protestas contra la cumbre y contra las políticas de los países que conforman el grupo, que se reúnen desde este viernes en el Centro de Convenciones de la ciudad, ubicado a escaso kilómetro y medio del estadio de fútbol Millerntor.

Las manifestaciones de miércoles y jueves han acabado, en algunos puntos, con enfrentamientos entre asistentes a las protestas y agentes de la Policía y las fuerzas de seguridad han llegado a utilizar gases lacrimógenos y cañones de agua.

Unos 20.000 efectivos forman parte del operativo de seguridad habilitado por el gobierno local para la celebración de la cumbre, con el objetivo de contener la violencia que pudiera derivarse de las protestas.

Los grupos que convocaron la manifestación de este jueves, bautizada como 'Bienvenidos al infierno', ha explicado que el G-20 ha fracasado al no atajar asuntos que amenazan la paz mundial.

Para el viernes, día que arranca la cumbre, se espera que asistan unos 100.000 participantes a las protestas.

viernes, 7 de octubre de 2016

Deniz Naki, el futbolista y héroe del pueblo kurdo

El jugador del Amedspor es perseguido por las autoridades turcas por sus mensajes hacia la causa kurda



Redacción
Fútbol Rebelde

El futbolista Deniz Naki, exjugador del St. Pauli y hoy en el Amedspor de la segunda división de Turquía, fue procesado por la justicia de ese país por sus mensajes en redes sociales sobre la situación del pueblo kurdo.

La fiscalía lo señala de realizar “propaganda terrorista” y podría ser condenado con hasta cinco años de cárcel, reportó la prensa turca.

En varias ocasiones, el jugador ha publicado mensajes de solidaridad con el pueblo kurdo y de repudio al Estado Islámico (EI), agrupación que ha azotado a varios países de Medio Oriente donde se asientan las comunidades kurdas, como Irak y Siria.

También ha alabado a las milicias kurdas que defienden el norte de Siria del EI, y criticado al ejército turco por sus operaciones en el suroriente del país –donde se asienta la mayoría del pueblo kurdo-.


Por esta postura, Naki ya fue sancionado con una suspensión de 12 partidos y una multa de 19.500 liras turcas (unos 6.700 dólares), cuando la Federación de Fútbol Turca lo señaló de realizar “propaganda ideológica” tras obtener un triunfo.

En ese momento, Naki dedicó la victoria a los muertos kurdos de su región. Su equipo tiene base en Diyarbakir, una ciudad de mayoría kurda en el suroriente de Turquía. “Ofrecemos esta victoria como regalo a todos aquellos que han sufrido y muerto bajo la opresión. Larga vida a la libertad”, dijo esa vez.

Naki nació en 1989 en Alemania, pero es de familia kurda. Jugó en el St. Pauli, equipo reconocido por su compromiso con diversas causas sociales y que ante la judicialización de su exjugador se solidarizó con él. En un partido amistoso, toda la nómina llevó su apellido y portó camisetas alusivas a él.


En el St. Pauli, Naki es recordado por la celebración en el triunfo ante el Hansa Rostock, reconocido por su hinchada neofascista. Ese día Naki anotó un gol y se lo dedicó con gestos a la tribuna rival, y al final del partido clavó en el césped una bandera del St. Pauli.

En los últimos meses ha publicado en su cuenta de Twitter algunas fotos de las ciudades kurdas de Turquía atacadas por el Ejército. También mensajes sobre Kobane, la ciudad del norte de Siria que fue liberada por la guerrilla kurda en una ardua lucha contra el Estado Islámico.

Hoy Naki es héroe del St. Pauli y del pueblo kurdo, al que defiende sin más armas que la palabra y un balón.

viernes, 12 de febrero de 2016

Un golazo contra el fascismo y contra el fútbol negocio

El St. Pauli vence al Red Bull Leipzig el día en que viste una camiseta con una leyenda antifascista


Este 12 de febrero, el FC Sankt Pauli metió otro golazo contra el fascismo y contra el fútbol negocio. Como parte de las actividades del Día de la memoria de las víctimas del Holocausto, portó una camiseta con la leyenda "Kein Fussball den faschisten" (Fútbol sin fascistas).

La iniciativa coincidió con la visita a su estadio del Red Bull Leipzig, el líder de la Bundesliga 2 (segunda división alemana), un club identificado con el poderío económico y el "fútbol negocio", los valores opuestos a los que encarna el St. Pauli.

A pesar de la teórica superioridad del Leipzig, el combativo equipo del barrio rojo de Hamburgo se impuso por 1-0.



El St. Pauli es un club reconocido por su alto compromiso social, su abierta orientación antifascista y una organización donde prevalece la voz de sus hinchas y los valores deportivos.

viernes, 6 de noviembre de 2015

Camiseta del St. Pauli para el presidente de Bolivia

Evo Morales estuvo de visita en Hamburgo (Alemania), donde recibió una camiseta autografiada del FC St. Pauli, marcada con su apellido y el número diez


Ver noticia en alemán en este enlace.


St. Pauli-Trikot für Boliviens Präsident

Evo Morales freute sich über das St. Pauli-Trikot


Boliviens Präsident Evo Morales hat bei seinem Deutschland-Besuch am Donnerstag Station in Hamburg gemacht. Als Gastgeschenk erhielt der 55 Jahre alte Staatschef ein Trikot des FC St.Pauli. Da Morales selbst noch aktiv Fußball spiele, bekomme er ein Trikot von einem sehr aktiven und noch dazu linken Verein, begründete Bürgermeister Olaf Scholz (SPD) nach dem Treffen im Rathaus das Geschenk.

"Jetzt fehlt nur noch die Büste von Hugo Chávez"

Der linke Politiker Morales ist der erste indigene Staatschef des südamerikanischen Landes und ist seit 2006 im Amt. Eine Verfassungsreform soll dem ehemaligen Koka-Bauern eine noch längere Amtszeit bis 2025 ermöglichen. Morales selbst zeigte sich bei seinem Besuch im Rathaus beeindruckt von der Büste des venezolanischen Unabhängigkeitskämpfers Simón Bolívar (1783-1830). "Jetzt fehlt nur noch die Büste von Hugo Chávez", sagte er und fügte an, dass das bei der linken Regierung in Hamburg doch möglich sein dürfte. Der Sozialist Chávez war bis zu seinem Tod 2013 Staatspräsident von Venezuela und berief sich bei seiner Programmatik immer wieder auf Bolívar.

Ehe Morales im Anschluss vor dem Rathaus volksnah Küsschen und Autogramme verteilte, erbat er von Scholz noch Hilfe: "Jetzt fehlt nur noch, dass der Bürgermeister mich vor (US-Präsident Barack) Obama verteidigt, der mich ständig provoziert und angreift."

Rede beim Lateinamerika-Tag

Am Abend hielt Staatschef beim 66. Lateinamerika-Tag eine Rede. Die Veranstaltung dient traditionell als Plattform, um wirtschaftspolitische Themen zwischen Lateinamerika und Deutschland zu beraten. Bereits am Mittwoch hatte Morales in Berlin Bundeskanzlerin Angela Merkel (CDU) getroffen.

Ndr.de

sábado, 12 de septiembre de 2015

"Refugees welcome"

Solidaridad desde el fútbol con los refugiados de las guerras imperialistas

St. Pauli y Borussia Dortmund

Arsenal

Bayern Munich

Oldenburg

FC United of Manchester

viernes, 17 de julio de 2015

St. Pauli-Rayo: Una fiesta a la izquierda

Dos referentes del fútbol popular juegan un amistoso


Por Revista Un Caño

Este sábado, a las 15.30 horas, en el barrio más futbolero y popular de Hamburgo, habrá fiesta. Es que St. Pauli, el faro contestatario del fútbol mundial, recibe al Rayo Vallecano, el club español de las luchas sociales, en un amistoso de pretemporada que reúne a los dos equipos de izquierdas más importantes del planeta y, lo que es mejor, a sus hinchas, piratas y bukaneros.

El Millerntor, el remodelado estadio de St. Pauli, se estima, estará repleto, con casi 30 mil asientos ocupados. Las entradas, a precios accesibles como siempre, 20 euros las plateas y 10 euros la popular (20 euros el paquete familiar un adulto y un niño para la "popu"), se vendieron a buen ritmo durante toda la semana. La tribuna sur, la popular del equipo pirata, estará colmada con sus banderas contra el racismo, el sexismo y el fascismo. Los hinchas del Rayo, el grupo que se trasladó desde Vallecas, hará oír también sus consignas de protesta contra el fútbol-negocio.

El partido marcará la presentación de la temporada para St. Pauli, que, el sábado siguiente, comenzará a jugar un año más en Segunda división. Para Rayo, en cambio, será el tercer amistoso en su gira por Alemania. Este viernes jugarán el segundo ante Eintracht Braunschweig. El conjunto que dirige Paco Jémez viene de ganarle 1-0 a Hertha Berlín, de la Bundesliga, con un gol de Clavería. El partido, en sí, no dio para mucho más que para probar algunos juveniles y darle rodaje a los refuerzos.

La anécdota del día la dio el arquero alemán, Thomas Ktaft, cuando pidió que sacaran a los hinchas de Rayo que estaban detrás del arco, el juego se disputó en un pequeño estadio, porque le molestaba el olor a marihuana. En St. Pauli, imaginamos, los simpatizantes bukaneros no tendrán estos problemas. Como mucho, les pedirán fuego.

Si están por el norte de Alemania vayan, o, si tienen conocidos por ahí, no dejen de avisarles. El festejo comienza un rato antes del partido, cerca del mediodía. El club alemán prepara una fiesta familiar estilo kermese que incluye comidas, bebidas, juegos de feria -castillo inflable para los más chicos- y maquillaje gratis para pintarse la cara con los colores del equipo.

Después del partido, los jugadores de St. Pauli darán autógrafos y se sacarán fotos con sus hinchas. Además, se sortearán las nuevas camisetas, firmadas por los futbolistas. Y luego un cierre musical. Recital de la banda alemana Sexto Sol, el punk no podía faltar, y de Doctor Krapula, unos colombianos que le ponen ska a la vida.

Qué ganas de estar ahí.

jueves, 23 de abril de 2015

Sankt Pauli ayuda a los refugiados en el Mediterráneo

El club alemán junta fondos para colaborar con el rescate de inmigrantes en alta mar


Por Canchallena

Pregonan ideas socialistas, se multiplican las banderas con la imagen del Che Guevara, sus jugadores salen al campo de juego con música de AC/DC y en la platea hay un cartel con un mensaje que pega directo en la historia alemana: "No hay fútbol para los fascistas", dice. Por algo, cada 27 de enero conmemoran la liberación de Auschwitz.

Sankt Pauli, ahora en segunda división, es conocido por su "rebeldía" y por su apoyo a diferentes causas, por lo que no sorprende la última noticia que llega desde Hamburgo: el club empezó a juntar fondos para la organización "Seawatch", que colabora en el rescate de refugiados en peligro en el Mar Mediterráneo.

En días donde nuevos naufragios aumentan la lista de fallecidos africanos que mueren intentando llegar a Europa, desde St. Pauli prefirieron ayudar y responder a lo que califican como "una catástrofe humanitaria".

Según anunciaron en su sitio oficial, las donaciones para "Seawatch" se pueden hacer en Kiezhelden.com, una página de crowdfunding (se utiliza para hacer pequeños aportes para diferentes proyectos) y eso asegura que el cien por ciento de lo donado vaya directo al proyecto.

La embarcación de la organización proporcionará asistencia humanitaria a los refugiados en la zona marítima entre Malta y la costa de Libia.

viernes, 6 de marzo de 2015

Gegengerade

La película del St. Pauli (con subtítulos en español)



Largometraje de Tarek Ehlail con Millerntor y el FC St. Pauli como telón de fondo.

sábado, 19 de julio de 2014

Alemania: Grupo neonazi atacó a hinchas antifascistas

Fue en Hamburgo, durante los festejos por el campeonato del mundo.


Roberto Parrottino
El Gráfico

En el bar Shebeen de Hamburgo, los hinchas alemanes festejaban el domingo por la noche entre una luz roja que cortaba la oscuridad y la cerveza tirada que alegraba la vida. Alemania había salido campeón del mundo en Brasil. De pronto, las ventanas estallaron y se desató una lluvia de piedras. “¡Son mierda, St. Pauli, mierda!”, les gritaron los tipos que manipulaban palos de madera y botellas partidas. “Fue aterrador. Muchos de nuestros clientes huyeron rápidamente por las escaleras hasta la parte trasera del pub –contó un empleado del Shebeen–. No hubo pelea. Habría sido inútil; estábamos claramente en minoría”. Tres personas terminaron en el hospital. Los testigos no dudaron: los agresores eran hinchas del Hamburgo SV, el rival de la ciudad. Era el grupo minoritario neonazi que en los clásicos cuelga banderas con la palabra “Hass” –odio– y con el lema “Zecke verrecke!”, que proclama la muerte para esas garrapatas. Fue un ataque directo al Shebeen, un reducto de los hinchas del St. Pauli, el club antifascista más importante del mundo.

“El FC St. Pauli empezó a ser conocido en la comunidad futbolera internacional por ser el primer club profesional que se consideró expresamente antifascista. Esto generó que empezara a ganar simpatizantes en varios países, primero en Europa, y luego en todo el mundo. Además, el club y su hinchada empezaron a abanderar causas como la lucha contra la homofobia y el racismo en el fútbol, la solidaridad con Cuba y los pueblos del tercer mundo, entre otras”, explica a El Gráfico Diario Camilo Rueda Navarro, el periodista colombiano que creó la página Fútbol Rebelde.

En 2002, de hecho, Corny Littmann asumió como presidente de la institución. Actor, empresario teatral y activista gay, Littmann reveló en la presentación que afrontaba el reto de conducir al club después de claudicar en el intento de dirigir una ópera. “Estoy en una edad donde busco cosas nuevas para mi vida”, dijo Littmann. Tenía 51 años y estaba, allí, vestido de mujer. Fue presidente hasta 2010.

La Selección alemana se entrenó en mayo en el Millerntor, el estadio del St. Pauli, como preparación para la Copa del Mundo. La frase de la tribuna “Kein fussball den faschisten” –“Fútbol sin fascistas”–, durante la práctica, fue tapada por una lona verde. El club emitió un comunicado en el que aclaraba que estaba “sorprendido” y “molesto” por la censura con la Federación Alemana de Fútbol.

“Por otra parte, el St. Pauli representa todo un ícono por su estrecha relación con la cultura punk y el movimiento social de Hamburgo. Es un equipo que ha llegado a jugar en la Bundesliga aunque ahora esté en la segunda división y que condensa todos estos valores. Se convirtió en símbolo y en vanguardia de los hinchas antifascistas y de izquierda –agrega Rueda Navarro–; por esta razón, en algunas ciudades han surgido agrupaciones de simpatizantes que difunden estos valores, organizan visitas a Hamburgo y difunden la actualidad del club. Una de las más activas es la de Barcelona, aunque también están Piratas del Sur, el primer grupo de hinchas del St. Pauli en toda Sudamérica”.


En las paredes del Millerntor hay una plaga de mensajes. Uno: “Ninguna persona es ilegal”. Hay un dibujo de dos chicos besándose: “Sólo el amor cuenta”; y en las calles se ven rostros del Che Guevara, eslóganes de los movimientos independentistas vasco y catalán, la bandera de Jamaica y los colores del movimiento LGBT. Fundado en el barrio portuario de St. Pauli en 1910, fue en la década del 80 cuando el club se convirtió en lo que es hoy a partir de los movimientos okupa y de la música punk. Cuando juega de local, el equipo entra con la canción “Hell’s Bells”, de AC/DC, y cuando mete un gol se escucha “Song 2”, de Blur. La banda de Die Toten Hosen adoptó la calavera que identifica al club, ya que la piratería era común en el río Elba. La revolución, incluso, alcanza a la dirigencia: los hinchas son representados en la comisión por dos miembros. No se toman decisiones sin preguntarles qué opinan a los fanáticos, que se aglutinan en peñas. Este año rechazaron la oferta de la empresa eléctrica alemana RWE para ser el patrocinador en la camiseta marrón, blanca y roja.

En la Argentina, el compañerismo con el club alemán lo encarna Platense, hoy en la B Metropolitana. Mauricio Benítez Draghi y Hernán García, hinchas del Marrón, son los creadores de Piratas del Sur, la peña argentina. De ahí que en Saavedra se vean camisetas del St. Pauli. “Investigamos la historia del club y conseguimos similitudes entre ambos –contaron a No, el suplemento joven de Página/12–; por lo que nos empezamos a entusiasmar, al punto de que cuando vemos los partidos por Internet en el barrio no entienden por qué gritamos los goles”.

Con el Celtic se enlazaron en Escocia: jugarán el 26 de julio un amistoso de pretemporada en el Millerntor, y los hinchas ya organizan festivales punk como previa. Livorno en Italia y Rayo Vallecano en España, también antifascistas, son amigos del St. Pauli. No resulta curioso, en definitiva, que los hechos de violencia que se registraron en los festejos por el Mundial en Alemania, que incluyeron un joven apuñalado en Bremen, hayan sido informados casi en soledad por Neues Deutschland, el histórico diario socialista que mantiene una línea contraria a los medios grandes, como el St. Pauli en el fútbol.

miércoles, 14 de mayo de 2014

"Fútbol sin fascistas"

Alemania oculta un lema del estadio del St. Pauli


Esta semana, la selección alemana de fútbol, que se prepara para el Mundial de Brasil, tomó prestado el estadio de St. Pauli para un entrenamiento.

En el Millerntor fueron tapados los avisos publicitarios, pero un un acto que causó el repudio del club y de sus hinchas, también se cubrió uno de los lemas de sus tribunas.

La frase "Kein Fussball den Faschisten" (Fútbol sin fascistas) fue tapada en un presunto acto para "neutralizar" la sede del St. Pauli, un equipo expresamente antiracista y antihomofóbico.

El club emitió un comunicado en el que se mostró "sorprendido y molesto" por la actitud de la federación alemana. El hecho también fue repudiado por los grupos de seguidores del club pirata.

martes, 6 de mayo de 2014

La increíble historia del St. Pauli

El cuadro de Hamburgo es un emblema del antifascismo, el equipo adorado por los punks de todo el mundo y un modelo de fútbol en servicio social. 


Por Yumber Vera Rojas
Página 12

Basta sentarse en las reposeras del Hamburg del Mar para descubrir el misterio de dónde salen esos contenedores naranjas que se encuentran apilados en las dársenas de la Costanera Norte de Buenos Aires con la inscripción “Hamburg Süd”. Durante el período estival, el coqueto bar playero apostado a la orilla del puerto de Hamburgo, a partir de su armazón de madera, sus palmeras, y esas tablas de surf plantadas en la arena que reciben a los clientes, pinta de trópico a una ciudad cuyo mayor pico de calor abraza los 22 grados. No obstante, pese al placebo veraniego, en Sankt Pauli la alegría es alemana todo el año. Y es que por su tradición marinera, el barrio se transformó en el punto neurálgico no sólo de la cultura, sino también de la joda local. “El que nunca en la noche alegre haya ido de juerga a la Reeperbahn es un pobre infeliz, porque no te conoce Sankt Pauli. Mi Sankt Pauli nocturno”, canta Hans Albers en Auf der Reeperbahn nachts um halb eins (“En la Reeperbahn, a las doce y media”), tema que inmortalizó tanto al actor teutón como a la película que lo contiene: Grosse Freiheit Nr. 7, de 1944.

Además de Albers, desde Elvis Costello y Tom Waits hasta la dupla de electro house Digitalism hicieron alusión a la Reeperbahn en algunos de sus temas. Y es que la calle principal de St. Pauli (su nombre se abrevia así) es sin duda muy especial, amén de sus pocas cuadras. La calzada, en su extremo oeste, recibe a los transeúntes con la Beatles-Platz, pequeña explanada inaugurada en 2008 que conmemora la estadía de los Fab Four en el barrio, cuando aún vestían de cuero y se peinaban el jopo (aunque ahí conocieron luego a Astrid Kirchherr, quien fue influyente al momento de adoptar el corte que popularizaron), entre 1960 y 1962, período en el que actuaron en pubs como el Star Club y el Indra, que aún existe. A pocos metros, el vecindario comienza a tomar forma de gran feria porno, pues abundan los sex shops y cabarets, que tienen en las inmediaciones del callejón Herbertstraße, próximo a la estación de policía más famosa de Alemania, Davidwache (cuya fachada fue usada por un sinnúmero de películas y series de televisión), su tramo más atractivo debido a que es el corazón de la prostitución en la ciudad.

Punk Pauli

Al dejar atrás su semblante más lujurioso, por el que se convirtió aparte en una de las zonas rojas más populares de Europa, y tras soslayar teatros, salas de recitales, tiendas de souvenires (los chiches de marinero son la gran sensación) y locales exprés de comida turca, al igual que a hippies, punks, putas que se preparan para la faena y vendedores de hachís, casi al finalizar la Reeperbahn, a mano izquierda, se alza el templo por el que igualmente es conocido este barrio, cuya idiosincrasia evoca por momentos a La Boca. Se trata del Millerntor-Stadion, hogar del equipo de fútbol más singular de la historia de este deporte: el FC St. Pauli. Es que, a diferencia del Barcelona, del Manchester United, de la Juventus e incluso del Bayern Munich, el cuadro hamburgués, que actualmente forma parte de la Zweite Bundesliga (segunda categoría de la Liga alemana), no se distingue por sus récords o campeonatos. Desde la creación de la Bundesliga, en 1963, el St. Pauli, si bien jugó en la primera categoría, nunca obtuvo un título de ese tenor. No obstante, se destaca por su militancia ideológica. Lo que lo transformó en un club de culto.

Antes de que comenzara la actual temporada de la Zweite Bundesliga, en la que hasta esta semana St. Pauli se ubicaba quinto a 14 puntos del líder, el FC Köln, durante la época de preventa los hinchas del club se acercaban hasta la tienda de souvenir del Millerntor-Stadion para comprar las entradas para el partido inaugural. “¿Te interesa?”, preguntaba apenas salía del local un punk con cara de malo, aún más pronunciada por su cresta mohicana, sus tatuajes y su vestidura completamente oscura. Frente a la negativa, y sin importarle su desfachatez, guardaba sus boletos, tomaba a su chica de la mano, y seguía su procesión por las inmediaciones del estadio hasta encontrar otro posible cliente. Al igual que este chico, a partir de la década del ‘80 toda la comunidad punk, primero de Hamburgo, luego de Alemania y después del mundo, participó en la transición de la identidad del equipo, que comenzó como club de barrio para después convertirse en símbolo antifascista, antisexista, antirracista y antihooligan, al que se adhirieron anarquistas, comunistas y socialistas.

Cuando Karamelo Santo actuó en Alemania, en 2002, como parte de su primera gira por Europa, entre el público que se acercó a descubrir al grupo argentino se encontraba gente curiosa por el rock mestizo latinoamericano, que hacía muy poco había penetrado en ese país. También militantes políticos de la izquierda, arengadores del movimiento okupa, audiencia party/punk reggae e hinchas del St. Pauli. “No sabía nada sobre el equipo hasta que estuvimos allá”, reconoce Goy Ogalde, otrora frontman de la agrupación mendocina. “Recuerdo que era muy especial el ambiente que se vivía en los alrededores del Reeperbahn, con respecto al club. Luego de que terminamos un recital en Hamburgo se me acercó un líder de la barra del St. Pauli, que me explicó el nivel de compromiso ideológico que tienen sus hinchas y esa sensación de celebración cada vez que iban a la cancha a apoyarlo. Y describió algunos de los proyectos que lleva adelante la institución fuera del fútbol. Este muchacho también me comentó que varios años atrás hubo un jugador argentino que formó parte del plantel.”

Cepillën

Se llama Gustavo “Cepillo” Acosta y se convirtió en el primer futbolista latinoamericano en integrarse al St. Pauli. “Ese año y medio que viví ahí me marcó muchísimo”, afirma ante el NO el ex mediocampista marplatense, quien hoy entrena a las categorías inferiores de Ferro, donde debutó en 1985, la última gran época del cuadro de Caballito. “Lo que pasaba con ese equipo, más en ese momento, no era normal.” Después de competir entre 1988 y 1991 en la Bundesliga, los Weltpokalsiegerbesieger (o “Derrota campeones del mundo”, apodo con el que se los conoce tras vencer 2 a 1 al Bayern Munich en la temporada 2001-2002, cuando la oncena que actualmente dirige Pep le ganó la Intercontinental a Boca) regresaron a la segunda división. Por lo que en su camino de preparación para volver a la máxima categoría reclutaron refuerzos de otras latitudes. “Un empresario alemán vino al país a comprar a Juan Esnáider, pero, como no había Internet entonces, no sabía que lo habían vendido al Real Madrid. Le gustó mi estilo, y, después de seguirme un mes, me ofreció llevarme allá.”

El cambio de imagen que experimentó St. Pauli fue tan radical que para comienzos de los ‘90, luego de que una década antes apenas convocara 1600 espectadores, su asistencia en el Millerntor-Stadion superaba las 20 mil personas. “No hacía mucho que había caído el Muro de Berlín, y parte del éxito del club tuvo que ver con que supo capitalizar ese recambio en la sociedad, porque al igual que en el resto de los equipos, conmigo jugaron futbolistas de la antigua Alemania Oriental. La Liga se hizo muy competitiva”, describe Acosta, quien llegó a Hamburgo con 26 años. “Aunque en aquel momento fuéramos el club más poderoso de la segunda división, lo que me llamaba la atención era el respaldo de la gente, el folclore del estadio. Cuando entrabas a la cancha a hacer el calentamiento, no te imaginás cómo alentaban. Pero lo que no podía entender era el ímpetu de la hinchada: al terminar el partido dábamos la vuelta olímpica para saludarla, incluso si perdíamos. Una vez que empecé a manejar el idioma, les dije a mis compañeros: ‘Esto en Argentina no pasa. Perdés y te matan’”. Lo que no olvidará el futbolista argentino fue su bienvenida al club. “Cuando te dicen que te tenés que ir a Alemania, lo primero que pensás es que esa gente es muy fría y distante. Pero viví lo contrario”, afirma Cepillo. “Después de firmar mi contrato en el estadio, el presidente de St. Pauli me dijo: ‘Te voy a mostrar Hamburgo’. Me llevó al puerto, donde me mostró, a manera de atractivo turístico, sus calles, entre ellas la Herbertstraße, con todas esas chicas hermosas en las vidrieras, y terminamos en un cabaret donde me hicieron un show de sexo. Días más tarde, cuando debuté, la hinchada me recibió con una bandera de Argentina y otra del Che Guevara detrás de un arco. Siempre las pusieron mientras jugué en el equipo.” Incluso, el también ex jugador del Cádiz español e Independiente de Medellín fue la imagen de la publicidad de un amistoso. “En repudio a la violencia que había en Alemania contra los turcos, jugamos contra el Galatasaray. En ese partido participó ‘Toni’ Schumacher, que atajó para ellos medio tiempo, y la otra mitad lo hizo con nosotros.”

Somos los piratas

Al igual que ese partido contra el único combinado turco que fue campeón de Europa (en 2000), el St. Pauli, que también tiene equipos en otras disciplinas deportivas (destacan el béisbol, el rugby, el fútbol americano, el ciclismo, el balonmano y el ping pong) usó el fútbol en otras ocasiones para desplegar su brazo ideológico. Lo que puso en evidencia en 2005 al realizar un partido de pretemporada en Cuba, en el que se enfrentó a la Selección nacional de la isla para demostrar su apoyo a Fidel Casto. Además, a través de la campaña “Viva con agua Sankt Pauli”, realizada junto a algunos hinchas, recaudó dinero para construir bombas de agua para las escuelas de la nación antillana. Al año siguiente, a manera de protesta contra la FIFA, St. Pauli organizó el torneo FIFI Wild Cup, disputado por Tíbet, República Turca del Norte de Chipre, Groenlandia, Gibraltar y Zanzíbar (todos ellos países no reconocidos por el principal ente rector del deporte más popular del mundo), y en el que el cuadro alemán participó con el nombre de República de St. Pauli.

El conjunto hamburgués destaca asimismo por haberse acercado a otros clubes para establecer camaraderías. No obstante, mientras ya es conocida su relación con el Celtic escocés, el Livorno italiano o el Rayo Vallecano español (los tres antifascistas), en Argentina, al menos sus hinchas, establecieron nexos con Platense por una razón muy simple: sus uniformes comparten los mismos colores, marrón y blanco, aunque los teutones usan además el rojo y el negro. Fue por ese motivo que Mauricio Benítez Draghi y Hernán García, seguidores del Calamar, no sólo se acercaron al combinado también conocido con el apodo de Die Freibeuter der Liga (Los Piratas de la Liga), sino que crearon hace cuatro años su primera peña en Argentina: Piratas del Sur. Aunque se calcula que la que más fans moviliza en el mundo, de las 200 certificadas, es la de Valladolid, El Grano, la peña local, va creciendo. “Investigamos la historia de St. Pauli y conseguimos similitudes entre ambos equipos”, explica Benítez Draghi. “Por lo que nos empezamos a entusiasmar con el club, al punto de que cuando vemos los partidos por Internet en el barrio no entienden por qué gritamos goles.”

Piratas del Sur posee un perfil en Facebook (Piratas Del Sur - FC St. Pauli Fans En Argentina) con más de mil seguidores. Lo que deja de manifiesto que, así como sucede en el resto del planeta, el culto por St. Pauli ya se convirtió en una nueva costumbre argentina. “Nos pasó ver en la cancha de Platense a varias personas con remeras de St. Pauli”, señala Benítez Draghi, quien, a diferencia de su socio en la peña, que vive en Polonia y hace poco cumplió su sueño de presenciar un partido en el Millerntor-Stadion, hasta ahora no pudo acudir a la cancha creada en 1962, que recientemente amplió su capacidad a 30 mil espectadores. “Por eso creamos el perfil, para estrechar relación con los hinchas del club alemán. Muchos turistas que vienen de allá y gente que está acá nos contactó para que los llevemos a ver al Calamar”. Gracias a la iniciativa del tándem, ahora es posible estar al tanto los resultados de cada jornada, al igual que de las alineaciones y noticias acerca del club. Y ceremonialmente comparten los links en los que se pueden ver los partidos. El archienemigo del St. Pauli es el Hamburgo SV. En la última temporada en la que los Platense alemanes jugaron la Bundesliga, 2010-2011, empataron un partido y St. Pauli ganó el otro 1 a 0. Pero la rivalidad traspasa el terreno de juego, pues la oncena que hoy dirige Mirko Slomka (a un paso del descenso) posee una diáspora neofascista contra la que los Ultras Sankt Pauli, la barra, tienen entre y ceja, y contra la que cantan: “Amburgo, Amburgo: Vaffanculo!” (Hamburgo, Hamburgo: ¡váyanse a la mierda!). No obstante, al mismo tiempo que ostenta la hinchada antifascista más grande del fútbol (sería lindo que se cruzaran con la Lazio, cuadro facho de Italia), los “Kiezkicker”, juego de palabras que alude al apodo del barrio, Kiez, con “patear”, es el equipo con más admiradoras de todo el fútbol alemán, a tal instancia que retiró de su cancha la publicidad de la revista Maxim por considerarla sexista.

El rock en mi forma de patear

Aparte, el equipo cuyo logo oficioso (aunque no oficial) es la bandera pirata (“Es el emblema que usamos los pobres contra los conjuntos ricos como el Bayern o el Madrid”, despachó hace un tiempo Sven Brux, integrante de la barra), no sólo redime a la clase trabajadora, sino que recibió el respaldo de la cultura rock. Amén de que cada vez que sus jugadores saltan a la cancha suena Hell’s Bells de AC/DC, y de que luego de convertir un gol se escucha Song 2 de Blur, Sascha Konietzko, cacique del grupo KMFDM, es un hincha confeso del St. Pauli, al igual que Andrew Eldritch de The Sister of Mercy. Mientras que los teutones Art Brut le dedicaron un tema homónimo y los noruegos Turbonegro adaptaron en alemán la letra de su canción I Got Erection. Bad Religion jugó en 2000 un partido a beneficio con la tercera división del cuadro hamburgués, al tiempo que Asian Dub Foundation y los mexicanos Molotov usan en sus recitales remeras de la oncena. Y no vendría mal que Los Auténticos Decadentes hicieran su contribución argentina con Los piratas.

Otro de los artistas que manifestaron su admiración por el club presidido actualmente por Stefan Orth (su antecesor fue el director de teatro, abiertamente homosexual, Corny Littman) son las argentinas Kumbia Queers. “Lo descubrimos por la conexión del equipo con el antifascismo en Alemania”, dilucida Patricia Pietrafesa, bajista del grupo. “Cuando fuimos a Hamburgo por primera vez, en 2010, tocamos en el Hafenklang, un antro en el que actúan bandas de punk rock, hardcore y cumbia. Y ahí se llegó el equipo de fútbol de mujeres de St. Pauli, con su entrenador. Desde ese momento, las chicas nos van a ver a todas partes, hasta se vinieron a nuestro show en el Fusion Fest (NdR: el festival independiente más grande de Europa), en el que nos regalaron las camisetas del club. Así que ahora son grandes fans de Kumbia Queers, y las Kumbia Queers de St. Pauli. En Europa, como están las cosas, con el avance de la derecha y el neofascismo, que varios equipos de futbol estén evidenciando su oposición merece todo nuestro respeto”.

A contramano de la Argentina y de otros países donde el fútbol lo es todo, en los que además la identidad del equipo hoy gira en torno a los jugadores referentes, en St. Pauli, que en 1979 estuvo al borde de la bancarrota (lo que lo llevó a la tercera división hasta 1984) la estrella es el propio club. Sin un presupuesto ostentoso ni jugadores emblemáticos, el combinado que en mayo cumplirá 104 años de historia, dirigido por el técnico Roland Vrabec, logró, además de hacerse de una hinchada de 11 millones de seguidores en todo el planeta, cambiar los paradigmas del fútbol al poner a este deporte al servicio de la sociedad. “Cuando me recibí de entrenador, mi obsesión fue dirigir las inferiores de St. Pauli”, asegura Gustavo “Cepillo” Acosta, quien apenas jugó tres meses en esa institución debido a una lesión que lo sacó prontamente de circulación. “Pese al poco tiempo que estuve allí, me mostraron otra manera de comprender el mundo. Me lo dieron todo. Me puse en contacto con una chica que trabaja en el club para blanquearle que quiero trabajar con ellos. No tuve respuesta. Al menos me gustaría que supieran es que el sentimiento que tengo por esa experiencia todavía es muy fuerte.”

martes, 11 de febrero de 2014

Bienvenida a Sankt Pauli

Guida Maymó tiene 29 años y se gana la vida como arquitecta en Hamburgo. Cuando partió hacia territorio germano y una vez estuvo instalada, decidió buscar equipo para jugar a fútbol a nivel amateur. Sabía que hacerlo en un país extranjero sería toda una experiencia, lo que no esperaba era descubrir un club que le enseñaría otra manera de entender este deporte.


Por Alena Arregui
Revista Panenka

Desde bien pequeña ya jugaba al fútbol. Los primeros años con niños, los siguientes en un club de la comarca, de nuevo en otro equipo de barrio cercano a su localidad… Y así fueron pasando los años, aprendiendo del fútbol amateur, ese al que se le da tanto y del que se recibe tan poco, aunque siempre sigue valiendo la pena. Con gran capacidad para compaginar estudios de arquitectura y deporte, Guida nunca se planteó dejar de jugar, fuera al nivel que fuera.

Ni siquiera cuando tuvo que emigrar a Alemania en busca de un trabajo como arquitecta apartó la idea del balón de su cabeza. Tenía 29 años y toda la experiencia que una necesita para adaptarse a cualquier equipo, en un país totalmente nuevo. Esperaba poder entenderse con sus compañeras, aprovechar la oportunidad para integrarse en la nueva cultura y distraerse de la rutina alemana. Con esta intención, fue a parar a un club en el que descubriría una particular manera de entender el fútbol, la sociedad y la vida.

Logró encontrar un piso con el que compartir con su pareja en Eimsbüttel, barrio que queda al norte del distrito de St Pauli. Varias veces recorrió sus calles repletas de calaveras sin entender aun su significado. El día que pidió consejo a sus compañeros de trabajo para elegir un equipo femenino en el que ir a probar, la respuesta fue unánime: “Ve al St Pauli sin pensártelo”. No supieron explicarle bien el porqué, sólo le aseguraron que era un club especial, que ella ya lo vería. Así fue. Días después se presentó a las instalaciones que hay justo al lado del estadio Millerntor, con la intención de realizar algunos entrenamientos con el primer equipo femenino del club alemán, que juega en categoría regional.

“Estás capacitada deportiva y humanamente para formar parte de este equipo”. Así fue como le comunicaron a Guida que había pasado las pruebas para ser jugadora del St Pauli. Por aquél entonces, ella ya había empezado a entender la grandeza del club al que acababa de llegar. Siempre recordará el primer día que entró al vestuario y vio calaveras en cada atuendo que lucían las jugadoras; toallas, chaquetas, zapatillas, todo lucía con orgullo el cráneo y los huesos cruzados. Poco cuesta entender la filosofía de un club cuando las personas que forman parte de él la toman como propia.

Si el St Pauli es famoso en todo el mundo por ser un club asambleario, cada una de sus secciones y equipos es una pequeña muestra de esta premisa. Sus principios están tan arraigados al club como el club al barrio. El antifascismo, antisexismo, antirracismo y la antihomofobia han asentado las bases de una afición inconfundible, así como de un increíble ambiente los días de partido.


Eso también pudo sentirlo Guida en su propia piel la primera vez que pisó el pequeño estadio para ver al conjunto masculino. Ese día acudió con sus compañeras de equipo, se situaron en la Südkurve – parte de la grada donde los aficionados están de pie –, y se dedicó a observar. Guida nunca había visto algo similar. El público no dejó de animar a pesar de ese 0-2 que lucía el marcador. Daba igual, era una fiesta. Las gradas lucían un sinfín de pancartas. Entre ellas, una de curiosa que profería “ACABAB” (All Coppers are Bastards außer Boll), algo así como: “Todos los policías son unos bastardos, excepto Fabian Boll (capitán del equipo y policía de profesión)”.

Definitivamente, el St Pauli no era como los demás. Eso quedó claro a Guida por enésima vez cuando la sección femenina del club se enfrentó a un conflicto que se contradecía con sus propios valores feministas, antidiscriminatorios y sociales. El incidente sucedió en un proyecto social con el que colaboraban. En este caso, se trataba de un equipo femenino en Nairobi (Kenia) al que el St Pauli ayudaba económicamente para que pudieran jugar a fútbol. Dada la acérrima convicción católica de los directivos del equipo africano, no aceptaron que dos de sus jugadoras fueran homosexuales, así que decidieron echarlas. Cuando esto llegó a oídos del St Pauli, se creó un debate que duró más de un año. Éste concluyó con una última asamblea y una votación en la que se decidió abandonar el proyecto.

Cuando Guida pensaba que nada podía sorprenderle más en su experiencia en St Pauli, recibió una llamada desde Barcelona. Ésta le comunicaba que en la ciudad condal había un pequeño Fanclub que seguía con verdadero entusiasmo al club germano. Un grupo de personas que se sentía identificado con la filosofía del St Pauli y que trabajaba para hacer ‘paulinismo’ a 1800 kilómetros de Hamburgo.

El Fanclub Catalunya

La organización nació en 2010, cuando el colectivo decidió darle forma a una manera de entender la sociedad – y por consecuencia el fútbol – que todos sus miembros compartían. El odio eterno al fútbol moderno es la naturaleza más característica de todas sus actividades; ya sea a través de charlas, conciertos, presentaciones o torneos de fútbol sala que lleva a cabo el colectivo, la izquierda paulinista siempre está presente. Este particular Fanclub se reúne cada partido que juega el St Pauli en su sede social situada en el barrio del Poblenou. El ambiente de Millertor se reproduce a pequeñísima escala en una calle de Barcelona, en medio de tantas otras calles acostumbradas a vibrar cada fin de semana con otro tipo de fútbol muy diferente.

En enero, por fin, tuvo lugar el encuentro. Guida aprovechaba las vacaciones de Navidad para estar con su familia, residente en la provincia de Barcelona. Antes de partir de nuevo hacia Alemania, tenía una cita pendiente. Se acercó a la sede del Fanclub Catalunya, donde la esperaban impacientes algunos de los socios de la organización. Querían escuchar la experiencia en primera persona de alguien que milita en el St Pauli. En un coloquio distendido y con mucha participación de los presentes se trataron muchos temas: cómo se traduce la ideología del St Pauli en el día a día con sus jugadores y jugadoras, la organización asamblearia de la entidad, el trato a la sección femenina… un sinfín de curiosidades que Guida contó con orgullo.

Pronto, la jugadora empezará la segunda vuelta de su competición regional. Al mismo tiempo, se retomará la Bundesliga, y el primer equipo masculino intentará mantenerse entre las primeras posiciones de la Segunda Liga. El Fanclub seguirá los dos acontecimientos con verdadera pasión, porque si hay una palabra que les define es precisamente esta, ‘pasión’, y no exclusivamente por unos colores, sino también por unos ideales.

Casi por sorpresa, Guida descubrió que en su ciudad natal existía un extraordinario grupo de personas que seguía incondicionalmente a su equipo, y habían hecho de él su manera de vivir. O quizá había sido al revés, y habían encontrado en el St Pauli un equipo que se adaptaba a la perfección a su manera de entender el mundo. La comunión era perfecta. Guida se sintió como en casa cuando visitó la sede del Fanclub Catalunya. Lo hará cada vez que les recuerde desde Hamburgo.

lunes, 20 de enero de 2014

El FC Sankt Pauli: los piratas indomables

El FC Sankt Pauli es uno de los clubes de fútbol más peculiares y carismáticos de toda Europa. Se trata de un equipo alemán de la 2.Bundesliga que se ha ganado el cariño de los aficionados a este deporte, hasta el punto de convertirse en un referente mundial y ser catalogado como un club de culto. Los “Piratas del Elba”, sobrenombre con el que se le conoce, navegan contra viento y marea para promover una filosofía deportiva bastante atípica, basada en la lucha contra el fútbol moderno y el capital. Además, el FC Sankt Pauli es algo más que fútbol, debido a su marcado compromiso social e ideológico.


Por Nacho Casado Chozas
Revista Indiscretos

Este singular equipo de fútbol está ubicado en Sankt Pauli. Es un barrio de la ciudad alemana de Hamburgo que se encuentra en las cercanías del Mar del Norte. Se halla en el distrito de Hamburg-Mitte, tiene una población de 27.000 habitantes y es conocido coloquialmente como el “Kiez” (barrio en alemán). Se trata de un área muy reivindicativa y rebelde, pero esta calificación no es de ahora, siempre ha sido lugar de residencia para las minorías que han vivido en Hamburgo desde su fundación en el siglo XVII. Los primeros pobladores, personas de clase baja que llegaban atraídas por la actividad portuaria, han dejado su sitio a los punks y okupas, que conviven en fraternidad con familias de clase obrera, estudiantes, inmigrantes y jóvenes que comienzan a independizarse. También es  refugio de numerosos poetas, escritores y artistas, demostrando su estilo bohemio.

St. Pauli  es uno de los barrios rojos más famosos de Europa por el que han pasado gran diversidad de artistas, músicos y escritores. Es el centro neurálgico de la vida nocturna de Hamburgo. Una de sus calles más famosas es Reeperbahn, conocida como la “die sündige Meile” (“la milla del pecado”). Las calles Hafenstraße y Herbertstraße, junto a la anteriormente mencionada, son las principales arterias del barrio que se caracterizan por la presencia de meretrices, sex-shops, discotecas, pubs y restaurantes. Herbertstraße, “la calle de las prostitutas”, tiene algunos aspectos históricos muy curiosos. Se trata de una pequeña avenida que ha pasado a la historia por ser la única en la que se ejercía la prostitución durante la Alemania de Hitler, periodo en el que se prohibió este negocio. En 1933 el ejército alemán instaló unos reflectores de luz que impedían ver con claridad lo que ocurría en esa zona, estos focos luminosos permanecen en la actualidad. Además, hay carteles en sus dos entradas que prohíben la entrada a menores de edad y mujeres que no se dediquen a la prostitución, aunque es una calle pública por la que cualquiera puede pasar.

Hamburgo tiene el puerto más importante de Alemania y uno de los más grandes del mundo. Esta ciudad es conocida como “la puerta de Alemania al mundo”. Por sus calles discurre el río Elba, navegable desde el tramo superior hasta su desembocadura. La piratería y el pillaje siempre han tenido presencia importancia en el Mar del Norte, donde fue el gran bastión de los pueblos nórdicos. Este es el motivo por el que se conoce al FC Sankt Pauli como los “Piratas del Elba”. Esta ciudad siempre ha dependido económicamente de su puerto y es un enclave típicamente costero. Muchos de los nombres de sus calles provienen de actividades relacionadas con la navegación. Además, el negocio del sexo, por el que es conocido Sankt Pauli, es una respuesta a su  actividad portuaria. Históricamente, las ciudades con puerto marítimo han estado ligadas a la prostitución y a las tascas, formándose los famosos barrios rojos. El orgullo marinero de Hamburgo llega hasta su actividad cervecera, ya que una de las dos marcas de la ciudad, llamada Astra, es conocida como la “cerveza de los marineros”. Su logotipo es un marinero que tiene un tatuaje de un ancla dentro de un corazón, también es patrocinador oficial del FC Sankt Pauli desde hace muchas temporadas.


Este barrio ha sido siempre un lugar de referencia para la cultura. Toda la zona está repleta de teatros donde se interpretan obras y musicales de gran prestigio. Cuando paseas por sus calles, puedes apreciar que el arte callejero está muy vivo. En cada contenedor, esquina o edificio puedes encontrar un mural, graffiti o una fachada redecorada.  El arte del spray es uno de los sellos de Sankt Pauli, lo que le ha convertido en un referente en Alemania. Únicamente está a la sombra de Berlín, donde en los barrios de las okupas, distritos del sur y este de la ciudad se puede apreciar el buen trabajo de grandes artistas. Por eso, este barrio hanseático tiene similitudes con  Chirstiania o Candem Town, barrios con mucha esencia artística y callejera.

En  las calles de St. Pauli se respira rock y punk, hay multitud de bares donde puedes tomar una jarra de cerveza al ritmo de grupos como Rammstein, The Adicts o The Misfits. En sus callejuelas hay multitud de librerías y tiendas relacionadas con la música, además de ser un lugar que marcó la carrera profesional de The Beatles. La banda de Liverpool se dio a conocer en Europa en el Star Club, un local de la calle Reeperbahn. La banda inglesa visitó en numerosas ocasiones el barrio de St. Pauli, en el que también actuaron en los pubs Indra Club y Top Ten, los más populares de la zona junto al mencionado anteriormente. Tanto les influyó este barrio hanseático que John Lennon afirmó: "Tal vez nací en Liverpool, pero lo que es seguro es que maduré en Hamburgo”. Las historias más desenfrenadas de la banda inglesa tuvieron lugar en las calles de Sankt Pauli, como cuando John Lennon tocó una noche en calzoncillos mientras George Harrison le seguía el ritmo con una tapa de váter como collar. En recuerdo a la banda inglesa se contruyó la Beatles-Platz.

FC Sankt Pauli: el fútbol del pueblo

El FC Sankt Pauli es un equipo muy especial que encarna la esencia que caracteriza al barrio que representa. Fue fundado en 1910 y juega como local en el Millerntor-Stadion, que se encuentra a pocos metros del muelle. Se trata de un pequeño club con una enorme masa social. Tiene 11 millones de seguidores en Alemania y alrededor de 500 clubes de aficionados por todo el mundo, entre los que podemos encontrar cuatro en España, destacando la Peña El Grano de Valladolid, una de las más activas de Europa. Además de tener su escudo propio, la institución, sus aficionados y el barrio utilizan la bandera Jolly Roger, con el cráneo y las dos tibias cruzadas, como símbolo alternativo del barrio y del equipo. Los banderines de córner están engalanados con la bandera pirata y en la tienda oficial del club hay diversas líneas de ropa con este símbolo. La peculiaridad también llega a su vestimenta, los colores del equipo son el blanco, rojo y marrón, siendo este último el principal en la mayoría de sus equipaciones. Se trata de un aspecto poco usual, ya que el marrón es un color nada deportivo y pocos clubes en el mundo lo utilizan.


Todos los aficionados que siguen al FC St. Pauli tienen una ideología muy variada donde confluyen anarquistas, comunistas y socialistas. Se convirtió en el primer club del mundo en perseguir y prohibir cualquier actividad de carácter fascista o nacionalsocialista. Tanto la directiva como la hinchada se declaran oficialmente antifascistas, antirracistas y antisexistas en sus estatutos, a pesar de encontrarse en un barrio donde el negocio de la prostitución tiene especial incidencia. Otro hecho significativo ocurrió en 2002, cuando la publicidad de la revista “Maxim” fue retirada del estadio en respuesta a las protestas de los hinchas, debido a las imágenes sexistas de mujeres en los anuncios. Un hecho que enorgullece al club es que cuenta con la mayor asistencia de mujeres a un estadio del fútbol alemán. Es una entidad que representa un liberalismo sexual muy innato en mundo del fútbol, el cual se suele caracterizar por su homofobia. Su anterior presidente, Corny Littmann, se declaró abiertamente gay y en el los partidos del St. Pauli no es difícil ver banderas del movimiento homosexual. Durante algunas temporadas, el equipo tuvo como patrocinador principal una empresa dedicada a la venta de productos eróticos, conllevando un gran revuelo en la Alemania más conservadora y tradicional.

Los hinchas piratas se caracterizan por tener un alto compromiso social. Realizan diferentes actividades y jornadas para recoger ropa, juguetes y alimentos para los más necesitados. Además, muchos aficionados y gente del entorno del FC Sankt Pauli ofertan cursos y actividades en las diversas casas okupas del barrio. Se trata de una afición muy rebelde y reivindicativa que participa en manifestaciones y actos muy variados, como por ejemplo, en apoyo a familias que van a ser desahuciadas o contra el cierre del Centro Social Rote Flora, hechos que han provocado los disturbios acontecidos hace unos días entre los manifestantes y la policía, con la consiguiente declaración del estado de excepción en los barrios de Altona, St. Pauli y Sternschanze por parte de las autoridades de Hamburgo. Por tanto, este equipo es un icono mundial para la gente de izquierdas, antifascista y revolucionaria.

El FC Sankt Pauli y sus seguidores tienen un gran sentimiento de pertenencia a su barrio. Prueba de ello fue la organización de la FIFI Wild Cup, un torneo que se disputó en el Millerntor-Stadion y que el barrio participó con la ficticia identidad de “República de Sankt Pauli” junto a cinco selecciones no reconocidas por la FIFA,como es el caso de  Zanzíbar, Groelandia, Gibraltar, Tíbet y República Turca del Norte de Chipre, esta última, campeona del torneo. La celebración de esta competición le supuso a los organizadores diversos conflictos con la FIFA, la UEFA y la embajada de China en Alemania. El homólogo de este equipo en España podría ser el Rayo Vallecano, salvando las diferencias, por su condición de equipo barrionalista, antifascista, obrero, humilde y que lucha contra el fútbol negocio y los grandes de la ciudad. Otro ejemplo similar se puede ubicar en la región de la Toscana (Italia), se trata de la AS Livorno. Este club es un referente por haberse declarado abiertamente comunista, debido a que dicha localidad fue el origen del nacimiento del Partido Comunista Italiano (PCI). En esta ciudad no es difícil encontrar símbolos comunistas, antifascistas, calles con nombres de revolucionarios o monumentos a partisanos.

Su hinchada más radical, llamada Ultra Sankt Pauli (USP), fue creada en 2002 y se localiza en uno de los fondos. Se caracterizan por acompañar al equipo allá donde juegue, convertir el campo en una caldera y ser el jugador número 12 en cada partido. No paran de ondear banderas piratas, del equipo, de Jamaica y del Che Guevara, además de realizar tifos y cánticos durante los encuentros, creando una impresionante atmósfera de animación.

El gran rival deportivo del Sankt Pauli es el HSV Hamburgo, el club grande de la ciudad. El derby hanseático es uno de los más calientes de Alemania junto al derby del Rhur, disputado entre el Borussia Dormunt y el Schalke 04. El otro gran rival del equipo es el Hansa Rostock, se trata de una entidad cuya sede se encuentra a 150 km de Hamburgo y donde se concentra gran parte del electorado de extrema derecha de Alemania, conllevando un importante conflicto ideológico en dichos encuentros que ha desencadenado graves altercados entre los aficionados. Por otro lado, los piratas están hermanados con el Celtic de Glasgow al compartir con ellos valores sociales, ideológicos y su condición de subversivos, ya que los católicos están en contra del Reino Unido, el unionismo y la monarquía británica. Por otro lado, se muestran a favor de la independencia de Escocia y la anexión de Irlanda del Norte a la República de Irlanda.

Rock, punk y romanticismo contra el fútbol negocio

El FC Sankt Pauli está muy ligado a la música, especialmente al rock y al punk. El conmovedor Hell Bells de AC/DC acompaña al once de los piratas cuando salta al campo, una forma de aventurar al rival que va a conocer el infierno durante los siguientes 90 minutos. Otro aspecto de lo más curioso es que la megafonía del estadio celebra los goles con “Song 2″ de Blur. El grupo alemán Le Fly compuso “We Love St. Pauli”. Esta canción, cuyo videoclip no deja indiferente a nadie, se ha convertido en himno oficioso del equipo. Turbonegro compuso una versión de su canción “I got erection” adaptada al idioma alemán y al club de Hamburgo. La banda de punk rock estadounidense Bad Religion disputó un partido benéfico con su filial en el año 2000. Otro referente del ska-punk italiano como Talco,  incluyó “Sankt Pauli” en su disco “Mazel Tov” de 2008 . El grupo de dub, reggae y jungle Asian Dub Foundation ha mostrado en repetidas veces su admiración hacia el St. Pauli. Muchos son las formaciones  musicales que han colaborado con el equipo o le han mostrado sus simpatías. No es sólo un referente en el mundo del deporte, sino que también lo es en el ámbito político, cultural y en el musical.


En definitiva, el FC St. Pauli es algo único, ya que se trata de un pequeño equipo de marcada orientación izquierdista, punk y underground que le ha llevado a ser adorado y odiado a partes iguales. Aunque no obtengan grandes resultados deportivos, su estadio siempre está lleno, independientemente de la categoría del rival y la división en la que se encuentre. Se ha sobrepuesto a diversos problemas económicos, a pesar de contar con un presupuesto limitado. El gran palmarés de este club es su masa social, el verdadero tesoro que  los “piratas” cuidan con mucho mimo y recelo.

El FC St.Pauli es la bandera que enarbola la insurgencia y rebeldía de lo establecido. Es un ejemplo de las voces críticas existentes en este deporte para acabar con el fútbol mercantilizado, donde priman los intereses de las federaciones y los acuerdos televisivos inciden en el juego y desvirtúan la competición. Hacen faltan más equipos como este que traten de dar otra visión al balompié y hagan que el aficionado sea el verdadero protagonista. Los deportes se están deshumanizando poco a poco, consiguiendo que los románticos del fútbol ya no tengamos cabida en este circo y tengamos que conformarnos con recortes de periódicos añejos, álbumes de cromos polvorientos y los recuerdos de clubes que hicieron historia frente a los más grandes. Siempre podremos refrescar la memoria y rememorar aquel Rayito “Matagigantes”, el “Queso Mecánico”, el “Súper Dépor” o cuando el C.F Extremadura y el CP Mérida aparecían en los FIFAs de los 90. Son equipos históricos que demostraron que el dinero no lo era todo, hazañas que son utópicas en la actualidad, era el fútbol del pueblo.

También podemos recordar la magia que tenía la Copa del Rey y que ahora ha desaparecido. Cuando Toledo, Numancia, Novelda o Figueres  fueron capaces de hacer tambalear los millonarios presupuestos de Real Madrid y FC Barcelona, demostrando que un partido no se gana únicamente con nombres.

Actualmente el Sankt Pauli se escuentra sexto a cuatro puntos del ascenso directo a la 1.Bundesliga, esperemos que los “Piratas” asciendan a la máxima categoría y con su lema de ¡¡a las armas!! sean capaces de remover conciencias por los campos de primer nivel. Su ascenso significará la presencia de una voz contestataria y disidente en la élite, además de hacer un poco más feliz al aficionado melancólico que añora ese fútbol añejo impregnado de barro, dureza, gradas sin asientos y nicotina en los banquillos. Esa época en la que los bigotes, barbas y largas melenas poblaban los terrenos de juego y la gomina no tenía sitio en el deporte.

¡¡ La vida pirata, la vida mejor!!