lunes, 11 de agosto de 2025

Apoyar a Palestina en St. Pauli: el viacrucis de Jackson Irvine

El capitán del St. Pauli, el australiano Jackson Irvine, ha sido acusado de “antisemitismo” por su propia hinchada por expresar su apoyo al pueblo palestino.



Por Camilo Rueda Navarro

El australiano Jackson Irvine, jugador del FC St. Pauli alemán desde el 2021, vive un “viacrucis” por expresar su apoyo al pueblo palestino y denunciar el genocidio que éste padece por parte de las fuerzas de Israel.

Una parte significativa de su afición defiende ciegamente a Israel. Y el caso de Irvine “ilustra cómo la más mínima expresión de solidaridad con Palestina es perseguida allí”, registra Yann Dey-Helle en un editorial de la página Dialectik Football.

“En el St. Pauli, que durante mucho tiempo ha navegado bajo la imagen de un club rebelde y antifascista, no es bueno defender la liberación de Palestina”, explica Dey-Helle.

Esto queda en evidencia con el caso de Jackson Irvine, quien pasó de icono a paria luego de publicar en sus redes sociales una foto como “historia” portando una camiseta con la leyenda “FC Palestine”.

“La humanidad por encima de todo”

“Me pareció profundamente insultante y doloroso ser estigmatizado de esta manera. Nunca he hecho nada en mi vida ni en este club que sea discriminatorio u odioso hacia nadie. Siempre he puesto la humanidad por encima de todo”, expresó Irvine desde Flachau, Austria, donde el St. Pauli se encuentra en pretemporada.

El blog Millernton, que publica información de la afición del St. Pauli, lo criticó por “no distanciarse claramente de cualquier cuestionamiento del derecho de Israel a existir”.

A pesar de su defensa de la diversidad sexual y del movimiento Black Lives Matter (que el club apoya) su postura sobre Palestina le ha valido fuertes críticas, con la etiqueta de “antisemita”.

“Esto ilustra un clima que sigue siendo sofocante en los alrededores del St. Pauli, a pesar de la evidencia del genocidio palestino”, reflexiona Dey-Helle. “Las acusaciones de antisemitismo surgen ante la más mínima crítica al colonialismo israelí en Palestina”, agrega.

Esta actitud causó un cisma en la afición internacional del St. Pauli tras los hechos de octubre del 2023, cuando un ataque de Hamás al sur de Israel originó una ofensiva de este Estado sobre la Franja de Gaza, la cual ya acumula más de 60.000 muertes, la gran mayoría civiles, incluyendo poblaciones especialmente protegidas, como niños, médicos y periodistas.

Tanto el club como la barra oficial del St. Pauli, que se consideran “antifascistas”, tomaron partido por Israel y se limitaron a condenar a Hamás como grupo terrorista. Esto llevó a que varios clubes de fans internacionales le dieran la espalda y optaran por cesar sus actividades o disolverse.

Pese a la postura mayoritaria del St. Pauli, Jackson Irvine ha sido solidario con el pueblo palestino. En noviembre del 2023, fue uno de los impulsores de una campaña de recaudación de fondos de jugadores de la selección australiana destinada a Oxfam para apoyar la ayuda humanitaria a la población de Gaza, registró Pallonate in Faccia. “Posteriormente, el capitán del St. Pauli continuó apoyando públicamente a Palestina en sus redes sociales”, agregó ese medio italiano.

“La muerte de civiles es una tragedia en cualquier conflicto, y ese debe ser el foco principal del debate”, declaró, a su vez, a la cadena ESPN.

Pero esto le ha llevado a que su propia afición le señale, pues “parece que para seguir siendo un ídolo en el St. Pauli uno debe abstenerse de criticar a Israel”, resume el portal Dialectik Football.

Por ahora, Irvine sólo cuenta con el apoyo de algunas pocas voces disidentes en St. Pauli, como la cuenta de Instagram "fcsp.4.falastin", que apoya a Palestina, y los impulsores de la campaña "Show Israel the Red Card", que pide a las autoridades del fútbol excluir a los equipos israelíes de las competiciones internacionales, exhibiendo pancartas en los partidos del fútbol alemán.

miércoles, 23 de julio de 2025

Soutenir le peuple palestinien à St. Pauli: le chemin de croix de Jackson Irvine

Pris dans une polémique suite à la publication d’une photo où il pose avec un maillot pro-palestinien, Jackson Irvine a pris la parole. Accusé d’antisémitisme, le capitaine de St. Pauli – dont une part importante de la fanbase défend aveuglément Israël – illustre comment la moindre expression de solidarité envers la Palestine y est traquée.



Yann Dey-Helle
Dialectik Football

Depuis Flachau en Autriche, où le FC St. Pauli est en stage de pré-saison, Jackson Irvine a enfin pu répondre aux accusations gratuites d’antisémitisme dont il est la cible par des supporters du club dont il porte le maillot depuis 2021. Il est apparu affecté, mais soulagé de pouvoir s’exprimer face à la mécanique habituelle qui cherche à discréditer les voix qui dénoncent le génocide en cours depuis octobre 2023 à Gaza. A St. Pauli, qui a longtemps surfé sur l’image d’un club rebelle et antifasciste, il ne fait pas bon défendre la libération de la Palestine.

Plusieurs fanclubs internationaux ont depuis tourné le dos au club et se sont dissouts. Au sein d’une communauté, à l’image des ultras USP, gangrénée par la mentalité “antideutsch”, l’accusation d’antisémitisme commence à la moindre critique du colonialisme israélien en Palestine. Capitaine apprécié de St. Pauli, Jackson Irvine n’y a pas échappé non plus. “J’ai trouvé profondément insultant et blessant qu’on me stigmatise ainsi. Je n’ai jamais rien fait dans ma vie, ni dans ce club, qui soit discriminatoire ou haineux envers quiconque. J’ai toujours placé l’humanité avant tout.”

“Une modeste façon d’attirer l’attention”

Il aura suffi d’un cliché, publié en “story” sur les réseaux sociaux, avec un maillot griffé “FC Palestine”, pour le voir passer d’icône à paria aux yeux de la frange la plus radicalisée des fans de St. Pauli. Sur ce fameux maillot, la Palestine est représentée avec les frontières d’avant 1948. Et voilà Irvine accusé de cautionner la négation de l’existence de l’État hébreu. Illustration d’un climat qui reste étouffant autour de St. Pauli, malgré l’évidence du génocide des Palestiniens. Le bilan atteint 60 000 morts, la quasi totalité des hôpitaux détruits ou endommagés et un blocus sur l’aide humanitaire qui mène à la famine.

“Mon intention était d’exprimer ma solidarité avec la population palestinienne, en particulier à Gaza, qui subit des atrocités indescriptibles. Ce n’était qu’une façon modeste d’attirer l’attention”, s’est défendu l’international australien. Le blog MillernTon lui reproche de ne pas s’être dissocié clairement de toute remise en cause du droit d’Israël à exister et préfère commenter ce qu’il n’a pas dit. “Il aurait pu exprimer des regrets si ce geste avait blessé quelqu’un, mais il ne l’a pas fait”, lit-on dans l’article qui se veut nuancé, qualifiant pudiquement ce qui se passe à Gaza de “difficile à supporter”.

Au vu des difficultés à critiquer Israël à St. Pauli, il était prévisible que la prise de position symbolique d’Irvine provoquerait des réactions. Comme le rappelle le média italien Pallonate in Faccia, les premières initiatives publiques de Jackson Irvine sur la situation en Palestine remontent pourtant à novembre 2023. Il avait alors été l’un des initiateurs d’une cagnotte des joueurs de la sélection australienne destinée à l’ONG Oxfam pour soutenir l’aide humanitaire destinée à la population gazaouie.

“La mort de civils est une tragédie dans tout conflit, et c’est cela qui doit primer dans le débat”, avait-il déjà expliqué à ESPN. Jackson Irvine avait aussi exprimé sa solidarité envers les footballeurs palestiniens, la veille de les affronter avec l’Australie dans un match de qualification pour la Coupe du Monde. “Par la suite, le capitaine de St. Pauli a continué à se positionner publiquement en faveur de la Palestine sur ses réseaux sociaux (la dernière fois en décembre), tout comme deux autres joueurs du club hambourgeois, Dapo Afolayan et Elias Saad”, précise encore Pallonate in Faccia.

“Show Israël the Red Card!”

De la défense des droits des LGBTQ+ au soutien à Black Lives Matter, en passant par son rejet affirmé des populismes de droite, Irvine est un footballeur atypique. Mais à croire que, pour rester une idole à St. Pauli, il faille s’interdire de critiquer Israël. Dans ce décor particulier, le joueur peut compter sur les rares voix critiques qui s’y font entendre, autour du compte Instagram “fcsp.4.falastin”. Des banderoles sont aussi apparues en tribune latérale en écho à la campagne “Show Israël the Red Card”, demandant aux instances d’exclure les clubs israéliens des compétitions continentales, sur le modèle du sort réservé aux clubs russes.

Jackson Irvine ne va même pas jusque là. Lors de sa prise de parole, il s’est déclaré “content que la tempête soit en partie passée”. Mais pour MillernTon qui se fait le relais des supporters, “tant qu’il ne prendra pas explicitement ses distances avec ce qui lui vaut les accusations d’antisémitisme, cette affaire ne sera pas close, ni pour lui, ni pour le FC St. Pauli.” Leur histoire commune va-t-elle pouvoir continuer à s’écrire dans ces conditions?

martes, 1 de julio de 2025

Fútbol samario y lucha obrera: el primer campeonato nacional y la reivindicación de los huelguistas bananeros de 1928

La victoria de los Samarios en los primeros Juegos Nacionales permitió el pedido de liberación de los trabajadores detenidos durante la represión de la huelga bananera en el Magdalena.
 
 
 
Por Camilo Rueda Navarro
Revista Memoria 

En 1928, en el marco de los primeros Juegos Olímpicos Nacionales de Colombia, Santa Marta conformó un equipo de fútbol conocido como los Samarios, integrado por jugadores de clubes locales. Su participación en el certamen no solo marcó un hito en la historia deportiva del país, sino que también se vio entrelazada con un suceso trascendental en la historia social y política de Colombia: la huelga de los trabajadores de la United Fruit Company, en la que ocurrió la Masacre de las Bananeras, el 6 de diciembre de 1928.

A pesar de enfrentar dificultades logísticas, los samarios lograron coronarse campeones invictos, un logro que les otorgó reconocimiento nacional. Su desempeño en el torneo no solo evidenció la consolidación del fútbol en Santa Marta, sino también su potencial como herramienta de cohesión social. El regreso de los campeones estuvo marcado por el fervor popular y un gesto que trascendió lo deportivo: en Ciénaga, los jugadores solicitaron la liberación de los trabajadores detenidos durante la represión de la huelga bananera.

El presente artículo aborda cómo este acto simbolizó la intersección entre el deporte y la lucha social, demostrando cómo los logros en el campo de juego pueden convertirse en plataformas de reivindicación y justicia.

El caso de los Samarios también ilustra el proceso de expansión del fútbol en Colombia. Desde los albores del siglo XX, este deporte se había popularizado en el país, especialmente en las ciudades costeras, donde marineros y obreros extranjeros introdujeron su práctica. En Santa Marta, los trabajadores de la United Fruit Company fueron pioneros en la difusión del balompié, organizando equipos locales.

La victoria de los Samarios en los Juegos Nacionales de 1928 no solo fue un logro deportivo, sino un testimonio del papel del fútbol en la construcción de identidad y resistencia social.

En un país donde el deporte comenzaba a consolidarse como un fenómeno de masas, este episodio reflejó la capacidad del fútbol para unir comunidades y servir como un espacio de expresión política y social.

Origen del fútbol y su llegada a Colombia

El fútbol es uno de los deportes más populares del mundo y su historia se remonta a la Inglaterra de la segunda mitad del siglo XIX. Su reglamentación en 1863, marcó un hito en su consolidación como disciplina deportiva organizada, lo que facilitó su difusión a nivel global. Desde entonces, este deporte fue adoptado por diferentes países y clases sociales, y evolucionó hasta convertirse en una manifestación cultural de gran relevancia. El fútbol moderno surgió de la diferencia con el rugby. Ambas disciplinas provienen de un juego común que se practicaba al aire libre y en el que dos equipos debían llevar una pelota de cuero hasta la meta contraria. No obstante, mientras que el fútbol emplea una pelota redonda y prohíbe el uso de las manos, el rugby utiliza una pelota elíptica que debe ser llevada en las manos (Elias, 1992, p. 157).

A finales del siglo XIX, el fútbol comenzó a expandirse por Europa y América, donde surgieron las primeras escuadras y competiciones oficiales, algunas de las cuales subsisten en la actualidad. Su incorporación a los Juegos Olímpicos en 1908 ratificó su creciente importancia y popularidad en el ámbito deportivo internacional. Por su parte, los primeros registros de su práctica en Colombia datan de 1892, según Ruiz (2008). No obstante, no existe un consenso absoluto sobre su origen en el país. Una de las teorías más aceptadas señala que Henry Rown Lemly, un estadounidense que dirigía la Escuela Militar, promovió el fútbol entre sus estudiantes al divulgar su reglamento y organizar partidos informales. Sin embargo, no fue hasta 1902 cuando se documentaron los primeros equipos y crónicas de partidos en Bogotá.

A pesar de los indicios de la presencia del fútbol en la capital, Barranquilla reclama ser la “cuna” del fútbol colombiano, al argumentar que fueron ingenieros y obreros ingleses, trabajadores de la empresa The Colombia Railways Company, que estaban construyendo el ferrocarril hacia Puerto Colombia, quienes introdujeron este deporte en la región. Lo que sí es un hecho es que el primer partido registrado en Barranquilla fue el 6 de agosto de 1904, en el que participaron trabajadores ingleses y jóvenes de la ciudad. Ese fue el inicio de la popularidad del futbol en la Costa Atlántica (Ruiz, 2008, p. 9).

Su buena acogida llevó a la creación de los primeros clubes y campeonatos, que inicialmente tuvieron alcance departamental. En 1924, en el Atlántico, se fundó la primera Liga de Fútbol en el país, un precedente en la institucionalización del deporte. Este hecho es considerado un hito en la historia del fútbol colombiano, ya que permitió la consolidación de equipos, la celebración de competiciones formales y el reconocimiento oficial.

Sin embargo, durante muchos años el fútbol se limitó a dinámicas regionales y tuvo un carácter aficionado. Habría que esperar hasta 1948 para encontrar el paso al profesionalismo, con la creación del primer torneo de clubes de fútbol de alcance nacional.

El fútbol en Santa Marta

Según Ruiz (2008), en Santa Marta fueron los trabajadores del cultivo y recolección de banano de la United Fruit Company los primeros que se pusieron de cortos para jugar fútbol en las playas de la ciudad.

La práctica del fútbol en el puerto samario se remonta, al menos, a 1909, cuando se registró la constitución de los primeros clubes, como el Deportivo Santa Marta, surgido en la Sociedad Samacois, integrada por marineros ingleses a quienes se les atribuye la introducción del balompié en el Magdalena. La primera cancha del Deportivo Santa Marta estaba ubicada en El Playón, pero fue reemplazada debido a su superficie rocosa. El equipo se trasladó entonces a la Plaza Castellana, donde se adecuó un campo de juego en el que competían cada viernes.

Posteriormente, surgieron equipos en la Escuela Normal para varones y en el Liceo Celedón, instituciones donde se popularizó el deporte. Además, se formaron otros cuatro clubes: el Nariño Fútbol Club, la Sociedad Unión, el Boyacá y el Santander Fútbol Club (Galvis, 2023).

Los Primeros Juegos Nacionales

La expedición de la ley 80 de 1925 legisló por primera vez la práctica del deporte en Colombia. Con ella se comenzó a promover el fútbol como una práctica que aportaba al desarrollo de la sociedad. En aquellos años surgieron, además, las primeras agremiaciones deportivas y se habilitaron los primeros escenarios para la práctica de diversas disciplinas, hasta entonces reservadas para las élites.

Durante el gobierno de Miguel Abadía Méndez (1926-1930) se convocaron los Primeros Juegos Olímpicos Nacionales —hoy Juegos Deportivos Nacionales—, que fueron programados para diciembre de 1928 en Cali. Entre las distintas disciplinas del certamen — como competencias atléticas, ajedrez, béisbol y ciclismo, entre otras— se incluyó el fútbol, que para entonces irrumpía con fuerza e interés en diferentes ciudades del país.

Las delegaciones asistentes no solo fueron departamentales, sino también municipales y colegiales. En el caso del fútbol, compitieron doce escuadras: Barranquilla, Bucaramanga, Buenaventura, Cali —A y B—, Cúcuta, Medellín, Neiva, Santa Marta, el Técnico y la Facultad de Medicina de Bogotá. Los equipos que participaron en los juegos eran principalmente combinados que representaban a sus municipalidades, a excepción de las dos escuadras bogotanas.

La selección que representó a Santa Marta se conformó en agosto de 1928. La escuadra fue integrada por miembros del Deportivo Santa Marta, el Nariño Fútbol Club y el Liceo Celedón, y sería conocida popularmente como los Samarios.

El 6 de diciembre, a las seis de la tarde, en el muelle de Santa Marta, una multitud de la ciudad salió a despedir a su selección, que iniciaba un largo viaje rumbo a los juegos, a bordo de la nave Metappan. Su itinerario incluyó navegar el mar Caribe hasta Colón (Panamá), para conectar vía terrestre con Ciudad de Panamá, y desde allí tomar otro barco hasta Buenaventura. Desde este puerto finalmente arribarían por vía terrestre a Cali.

Por otro lado, los juegos sirvieron como plataforma para la exhibición del talento local y contribuyeron a la creciente afición por el fútbol. Además, la regulación del deporte a través de la ley 80 de 1925 permitió que se establecieran las bases para su organización y expansión. Desde entonces el fútbol continuó creciendo y se consolidó en 1948 con la creación de la División Mayor del Fútbol Colombiano —Dimayor— organizadora del campeonato profesional de clubes, que se disputa hasta la actualidad.

La huelga

Mientras la delegación de fútbol de Santa Marta partía rumbo a Cali para participar en los juegos, se gestaba uno de los episodios más trágicos de la historia colombiana: la Masacre de las Bananeras. Este suceso, que marcó a la región Caribe y tuvo repercusiones a nivel nacional, fue inmortalizada en la obra cumbre de Gabriel García Márquez Cien años de soledad.

En la década de 1920 la United Fruit Company controlaba la explotación del banano en el Magdalena. Los trabajadores, sometidos a condiciones laborales precarias, comenzaron a organizarse para exigir mejoras en sus derechos. Entre sus principales demandas figuraban la contratación directa —pues eran subcontratados a través de terceros para evadir obligaciones laborales—, la eliminación del pago con vales —que los obligaba a comprar los productos en los comisariatos de la empresa a precios elevados— y mejores condiciones higiénicas en sus lugares de trabajo (Centro de Estudios Sociales, 1974, p. 107).

A lo largo de la década, las peticiones de los trabajadores fueron ignoradas por la empresa, lo que llevó a la creación de la Unión Sindical de Trabajadores del Magdalena. En 1928, esta organización convocó una huelga con un pliego de peticiones más amplio, que incluía el reconocimiento de los obreros como empleados directos, el cumplimiento de la legislación laboral y un aumento salarial. Se estima que alrededor de 18 000 trabajadores participaron en la huelga, aunque algunos reportes de prensa elevaron la cifra hasta 30 000 (Urrutia, 1969).

Ante la negativa de la United Fruit Company a negociar, el Gobierno intervino militarizando la región e ilegalizando la huelga. Un inspector de trabajo que la había declarado legal fue destituido y alrededor de 400 huelguistas fueron arrestados (CES, 1974, p. 108).

El 5 de diciembre de 1928 decenas de trabajadores se congregaron en la plaza de Ciénaga, donde esperaban la llegada del gobernador y de representantes de la empresa para negociar un pacto que permitiera levantar la huelga. Sin embargo, en su lugar arribaron tropas bajo el mando del general Carlos Cortés Vargas, quien había sido designado jefe civil y militar de la zona bajo el estado de sitio, decretado por el presidente Miguel Abadía Méndez ese mismo día.

El 6 de diciembre las tropas abrieron fuego contra los huelguistas, provocando lo que se conocería como la Masacre de las Bananeras. Incluso al día de hoy, el número exacto de víctimas es incierto. De acuerdo con el propio Cortés Vargas hubo trece muertos y diecinueve heridos, mientras que el diario El Espectador estimó en cien los muertos y 238 los heridos. Además, se iniciaron consejos verbales de guerra en los que cincuenta y cuatro obreros fueron juzgados, y de ellos treinta y uno fueron condenados a venticinco años de prisión (CES, 1974, p. 112).

El entonces parlamentario Jorge Eliércer Gaitán recorrió la zona de los hechos, donde recabó testimonios y documentos que luego utilizaría en sus debates en el Congreso de la República. En sus intervenciones, Gaitán denunció las precarias condiciones laborales de los trabajadores de la United Fruit Company, la muerte de decenas de ellos a manos de los militares, y los abusos de las tropas contra la población a raíz del estado de sitio.

Gaitán no refirió una cifra concreta de muertos, aunque aludió a “cientos de vidas caídas bajo la metralla” (s. f., p. 117) y que los muertos “fueron transportados en camiones para arrojarlos al mar”, mientras otros fueron “enterrados en fosas” (s. f., p. 118). El suceso causó el repudio nacional y generó la movilización social en solidaridad con los trabajadores bananeros.

El equipo

Mientras ocurrían estos trágicos hechos, el seleccionado de fútbol de Santa Marta viajaba rumbo a Cali para representar a la ciudad en los Olímpicos. El equipo estaba conformado por veintidós jugadores, acompañados por un masajista y un entrenador.

Integraron la escuadra: Efraín Arregocés; Eduardo Barliza; Jorge Díaz; Oswaldo Díaz; Ricardo Granados; Heriberto Guerrero; Aníbal Llanes; Adriano López; Guillermo López; Andrés Martínez; Carlos Martínez; Tomás Mier; Carlos Nery; Aníbal Ortiz; José María Pacheco; Nicolás Pimienta; Jacobo Pineda; Enrique Ponce; Ildefonso Rada; Juan Salas, Jorge Valencia y Jacobo Welman. La dirección técnica estuvo a cargo de Moisés Ponce, mientras que Lorenzo Medina se desempeñó como masajista y utilero (Galvis, 1998, pp. 72-73).

El equipo arribó a Cali sin uniformes, por lo que entre sus integrantes se colectó el dinero para hacerlos. El entrenador Moisés Ponce fue el encargado de comprarlos, pero solo consiguió doce unidades, hechas en tela y de manga larga, poco aptas para el clima de la sede del torneo, no obstante, debieron competir con ellas.

El torneo no estuvo ajeno a incidentes, pues en el partido entre Técnico de Bogotá y Cali, la afición local invadió el terreno de juego para agredir al árbitro y a los jugadores rivales, en momentos en que los capitalinos vencían 1-0. A pesar de la intervención policial, el encuentro fue suspendido a raíz de los desórdenes, y causó que el Técnico de Bogotá, otro de los cuadros favoritos, se retirara de la competición y finalmente fuera eliminado por los organizadores (Galvis, 2023).

Los samarios disputaron cinco partidos y se mantuvieron invictos: un empate 0-0 ante Cali, que obligó a una revancha —ganada 3-1—; victorias 1-0 sobre Medellín y Cúcuta, y un triunfo 2-0 ante Barranquilla, que les dio el título, pese al favoritismo del cuadro rival, con mayor tradición en la disciplina.
 
El gobernador del Valle, Carlos Holguín Lloreda, invitó al equipo campeón a las instalaciones del Club Unión, donde se les rindió un homenaje que se prolongó hasta la medianoche. Al día siguiente los jugadores visitaron la Hacienda El Paraíso, escenario de la novela María de Jorge Isaacs, donde recibieron el trofeo en una ceremonia que concluyó en un almuerzo.

Libertad para los obreros: el pedido del campeón

El regreso de los Samarios tuvo el mismo itinerario que la ida: recorrido terrestre hasta Buenaventura, para luego navegar por el Pacífico hasta Ciudad de Panamá, de allí conectar con Colón, para abordar de nuevo la vía marítima hasta el Caribe colombiano.

En el último trayecto, al pasar por Ciénaga, el equipo recibió un homenaje con un banquete en el hotel de la localidad y condecoraciones con medallas de oro. El 4 de febrero, aún en esta localidad, el equipo recibió una nueva distinción, en la que participó el general Cortés.

Según Galvis (1998), “los futbolistas samarios solicitaron como un homenaje a su brillante gesta en Cali, que se concediera la libertad a un grupo de huelguistas que se encontraban detenidos en la cárcel de Ciénaga” (p. 76). El hecho fue referenciado por el entonces congresista Jorge Eliécer Gaitán, quien, en sus debates ante el Congreso, relató:

En Bogotá se encuentra el equipo de futbolistas samarios y ellos no me dejarán mentir. Cuando estos bravos muchachos llegaron, después de haber vencido en Cali, el señor Cortés hizo festonar la ciudad (…) Este señor le dijo entonces a los futbolistas ‘‘pedid una gracia’’. Los generosos muchachos comprendieron que podían salvar algunas de las víctimas y demandaron la libertad de los prisioneros, la cual les fue concedida (Gaitán, s. f., p. 52).

Finalmente, el 5 de febrero, los jugadores completaron su periplo hasta Santa Marta. Desde la estación ferroviaria, el pueblo samario los recibió con un desfile multitudinario. En el Palacio Municipal, las autoridades les dieron la bienvenida, y en el Centro Social — hoy Casa Museo— se les rindió un último homenaje, que incluyó la lectura de poemas a cargo de José Gnecco (Galvis, 1998).

La fama deportiva lograda por el equipo samario hizo que autoridades de diversos puntos del país cursaran invitaciones para poder conocer a los campeones olímpicos colombianos, así como para promover el fútbol en sus regiones. Así se jugaron amistosos en Bogotá, Cali y Medellín, y en la propia Santa Marta, incluyendo dos juegos internacionales ante el Santiago Wanderers de Chile.

Los Samarios contribuyeron de esta forma al auge del fútbol que se vivió en la década de 1920, y que cristalizaría con el profesionalismo a partir de 1948. Su proeza, calificada de heroica, se enriqueció con el gesto de solidaridad que brindaron hacia los huelguistas encarcelados en las jornadas de Ciénaga en diciembre de 1928.
 
Conclusiones

La victoria de los Samarios en los Primeros Juegos Olímpicos Nacionales trascendió lo deportivo y se convirtió en un símbolo de identidad regional y reivindicación popular en un contexto de conflicto social, dada la huelga bananera de 1928.

La participación del equipo samario en el certamen de Cali coincidió con la Masacre de las Bananeras, un evento crucial en la historia de Colombia. La solicitud de libertad para los huelguistas apresados evidencia cómo el deporte no es necesariamente ajeno a la realidad social.

La introducción y consolidación del fútbol en el país, especialmente en el Caribe, se empalmó con las clases trabajadoras, y coincidió con el surgimiento y ascenso del movimiento obrero.

Bibliografía

Centro de Estudios Sociales, CES. (1974). La lucha obrera ante la legislación laboral.
Editorial Muisca.

Congreso de la República de Colombia. (1925). Ley 80 del 18 de noviembre de 1925, sobre educación física, plazas de deportes y precio de las becas nacionales.

Elías, N. y During, E. (1992). Deporte y ocio en el proceso de la civilización. Fondo de Cultura Económica.

Gaitán, J. (s. f.). La masacre en las bananeras. Ediciones Pepe. Galvis, A. (1998). Crónicas de goles y autogoles. Libros & Letras.

Galvis, A. (2023) Génesis II. El fútbol atrapó la atención de los I Juegos. Comité Olímpico Colombiano. https://olimpicocol.co/web/genesis-ii-el-futbol-atrapo-la-atencion-de- los-i-juegos/

Urrutia, M. (1969). Historia del sindicalismo en Colombia. Universidad de los Andes.

*Publicado originalmente en la revista Memoria, No. 25, julio 2025.

miércoles, 21 de mayo de 2025

"Prohibido decir Palestina": Lineker, despedido de la BBC por compartir una crítica a Israel

El exdelantero de la selección inglesa fue despedido de la cadena BBC por publicar un contenido crítico de Israel.


Por Ezequiel Fernández Moores

No puede hablar Gary Lineker, despedido luego de casi treinta años en la BBC. Tampoco el utilero de Arsenal, que fue echado en Nochebuena. Y, mucho menos, la FIFA, que volvió a tirar la pelota afuera en su Congreso de Asunción. Para el fútbol, Palestina sigue siendo una palabra maldita. No importan las nuevas advertencias dramáticas de Naciones Unidas de “hambruna masiva” en una Gaza destruida y que sufre bloqueo. Ni que ayer mismo el Reino Unido, austero durante todo el conflicto, considerara “monstruosos” los llamados de ministros israelíes a “purificar Gaza”. Y que Francia y Canadá hablaran de planes israelíes “atroces”. La pelota elige el silencio. Y la censura.

¿Acaso deberíamos creer que Lineker, comentarista estrella de la TV, y que jamás recibió siquiera tarjetas amarillas en su impecable carrera como goleador histórico del fútbol inglés, fue echado de la BBC por el error de haber reposteado una crítica a Israel que incluía el tópico antisemita con el emoji de una rata? Lineker, que jamás tuvo expresiones antisemitas en toda su carrera y borró de inmediato esa publicación y pidió disculpas “sin reservas” apenas fue advertido del significado de la rata, pasó a ser el peor de los antisemitas.

El error fue grosero y su despido puede tomarse como parte de las “reglas del juego”. Pero la carnicería en su contra y el “bla bla blá” sobre la necesidad de independencia o neutralidad de la BBC (que no fue igual de rigurosa para otros casos, pero de línea opuesta) fueron mensajes claros. Prohibido decir Palestina.

Tres días antes del espantoso emoji de la rata, Lineker, de 64 años, había sido premiado “por su destacada contribución al juego” en los Football Business Awards en Londres. Cinco millones de televidentes siguen desde hace años sus comentarios entre brillantes e irónicos, que tienen lenguaje y gracia. Sabe reírse también de sí mismo. Todos los primeros ministros se reunieron con él. Laboristas y conservadores.

Admirador eterno de Diego Maradona y Leo Messi, Lineker, hoy millonario, hijo de verduleros, comenzó a interesarse públicamente por la política en 2016, cuando tuiteó sobre los refugiados y el tabloide The Sun intentó su despido de la BBC. Apoyó luego al jugador Marcus Rashford en su lucha por comedores populares. Denunció la “retórica nazi” de ministros conservadores y lo sacaron de “Match of the Day”, su programa bandera, pero el apoyo de sus compañeros provocó su reincorporación inmediata.

Denunció a Qatar en plena trasmisión de la apertura del último Mundial. Eso no molestó. Tampoco que pidiera por Ucrania, claro. El problema fue Palestina. Afirmar, como se denunció en la Corte Penal Internacional, de La Haya, que hay un “genocidio” en marcha (“matar bebés”, rogó ayer Yair Golan, líder político opositor israelí, “no puede ser un hobby”).

Mucho menos conocida que Lineker es la historia de Mark Bonnick, utilero de Arsenal, 22 años vinculado con el club de Londres, hasta que fue despedido en la Nochebuena de 2024, acusado de provocarle “descrédito” a la institución porque también él expresó en sus redes “dolor, ira y tristeza por las atrocidades en Gaza”.

Bonnick, defendido por el Centro Europeo de Apoyo Legal (CEAL) y por hinchas de Arsenal que muestran pancartas fuera del Emirates, también fue acusado de antisemita porque habló de “supremacía judía” y “limpieza étnica”, términos en línea, se defiende, con la organización israelí de derechos humanos B’Tselem y Human Rights Watch. Se quedó sin empleo aún cerca de la jubilación y está viejo para trabajar en la construcción, como le ofreció un amigo. Pero recuerda que creció en una vivienda social y que no le gusta la injusticia. Y dice que no está arrepentido “de nada”.

¿Y la FIFA? La semana pasada, en el Congreso de Asunción, Palestina denunció por enésima vez a sus estadios hechos escombros, cientos de futbolistas asesinados, y la existencia de por lo menos seis clubes fundados en territorios ocupados, puntos violatorios de los Estatutos de la FIFA, como recordó el jueves Susan Shalabi, vicepresidenta de la Federación Palestina de Fútbol (PFA), reclamando sanciones contra Israel . La FIFA, que abrió hace un año dos investigaciones, respondió otra vez con su burocracia. La necesidad de seguir consultando a expertos. Y de no imponerse fechas topes. Sin apuro. “Pasando el balde de un comité a otro”, como dijo Shalabi en Asunción, “mientras se borra el fútbol en Palestina”.

Lineker se despedirá este domingo del “Match of the Day”. Ya no trasmitirá el Mundial 2026. Como todos, debe aclarar su repudio al ataque de Hamas del 7 de octubre de 2024. Pero recuerda también la historia vieja del conflicto. Cofundador de Goalhanger Podcasts, su serie “The Rest Is History” (y sus derivados sobre política, fútbol, entretenimiento y dinero), acumuló más de 400 millones de descargas en 2024. Incluye teatros agotados y gira por Estados Unidos. Desfilan desde Osama bin Laden a Watergate, de la CIA a Churchill, Nixon y Hitler. Se trata de citar un hecho, una fecha, un personaje clave, y, a partir de allí, “el resto es historia”. Buscándole “alternativas”, la BBC le ofreció en su momento conducir un programa de cocina. Pero Lineker decidió hablar de Palestina. Y el resto…el resto es historia.

*Publicado originalmente en La Nación.

lunes, 19 de mayo de 2025

Lev Yashin, elegido el mejor portero de la historia del fútbol

La Federación Internacional de Historia y Estadística del Fútbol confirma a la Araña Negra como el mejor arquero de todos los tiempos.

 
El futbolista soviético Lev Yashin (1929-1990) fue confirmado como el mejor portero de la historia del fútbol por la Federación Internacional de Historia y Estadística del Fútbol (Iffhs).

La entidad hizo un análisis individual y colectivo de varios guardametas postulados, reconociendo a la Araña Negra como el primero del ranking. El italiano Gianluigi Buffon quedó en segundo lugar y el alemán Manuel Neuer, tercero.

El legendario guardameta de la Unión Repúblicas Socialistas Soviéticas (URSS) conserva hasta la fecha la condición de ser el único portero en recibir el Balón de Oro.

Con el Dinamo de Moscú, Yashin ganó cinco campeonatos nacionales de la Unión Soviética y tres veces la copa nacional. Con dicho club jugó toda su carrera, entre 1949 y 1971.

Como integrante de la Selección Soviética, la Araña Negra fue campeón olímpico en 1956, y campeón europeo en 1960. En la URSS fue condecorado con la Orden de Lenin.

A criterio de los especialistas deportivos, Yashin es la figura más relevante de las porterías, no sólo por sus títulos colectivos e individuales, sino por su impacto en el juego. Es considerado un pionero del rol activo del arquero, al ser uno de los primeros en salir del área para anticiparse y en ordenar la defensa con voz firme.

viernes, 14 de marzo de 2025

Futbolistas colombianos votan por ir a huelga

Con el 87 por ciento de apoyo, el gremio de futbolistas decide convocar a cese de actividades para pedir el cumplimiento de su pliego.


La Asociación Colombiana de Futbolistas Profesionales (Acolfutpro) anunció este 12 de marzo que convocará a huelga ante la falta de acuerdo en las negociaciones con la Federación Colombiana de Fútbol y la Dimayor. 

Esa entidad, que aglutina al gremio de futbolistas profesionales, en sus ramas tanto masculina como femenina, agotó el diálogo directo de su pliego de negociaciones sin llegar a un arreglo global.

El 87 por ciento de afiliados de Acolfutpro votaron por ir a huelga, mientras que el resto apoyó la opción de acudir a un tribunal de arbitramento.

Las demandas de los jugadores son nueve: Estatuto del jugador; código disciplinario; minuta única; pólizas de salud; partido anual de la selección Colombia; participación sobre derechos de televisión; reuniones con los futbolistas de la selección Colombia; entradas para partidos; y protocolo contra discriminación, acoso y violencia de género.

Acolfutpro cuenta actualmente con 1.221 afiliados de los 36 clubes del fútbol colombiano.

A continuación, el comunicado íntegro:

ACOLFUTPRO informa que, tras la finalización de la etapa de arreglo directo con la FCF y la Dimayor, en el proceso de negociación colectiva de las peticiones, con la mediación del Ministerio del Trabajo, se lograron acuerdos parciales. Sin embargo, no se consiguieron acuerdos en otros puntos sensibles para el mejoramiento de las condiciones laborales de los futbolistas profesionales, tanto hombres como mujeres.

Los nueve puntos en los que no hubo acuerdo fueron: estatuto del jugador, código disciplinario, minuta única, pólizas de salud, partido anual de la selección Colombia, participación sobre derechos de televisión, reuniones con los futbolistas de la selección Colombia, entradas para partidos y protocolo contra discriminación, acoso y violencia de género.

En consecuencia, de acuerdo con el artículo 444 del CST, ACOLFUTPRO llevó a cabo asambleas con los futbolistas profesionales afiliados de los planteles del fútbol colombiano de primera división, del torneo de ascenso y de la liga femenina, quienes por abrumadora mayoría, decidieron la declaratoria de su derecho fundamental a la huelga.

Del total de 1.221 futbolistas que votaron, 1.067 (87,4%) optaron por la huelga, mientras que 154 (12,6%) eligieron el tribunal de arbitramento.

La decisión ya fue puesta en conocimiento del Ministerio del Trabajo e instamos a que, en el marco de sus competencias legales y constitucionales, garanticen nuestro derecho fundamental a la huelga y conminen a los empleadores a no ejercer presiones indebidas como quiera que, eventualmente, pueden incurrir en la violación de la libertad sindical, conforme al artículo 200 del Código Penal.

El inicio del cese de actividades se informará oportunamente y dentro de los términos de ley.

lunes, 10 de marzo de 2025

Hinchadas argentinas se suman a las marchas de los jubilados

Se acumulan los llamados por redes sociales para que participen del reclamo. El gobierno amenazó con “medidas especiales” a quienes participen.


Por La Nación

La marcha de los miércoles que realizan jubilados para reclamar mejoras en sus haberes sumó la semana pasada la presencia de un puñado de hinchas de Chacarita Juniors, en un movimiento que esta semana promete multiplicarse a partir de la convocatoria a simpatizantes de otros clubes, un llamado que corre por las redes sociales en imágenes decoradas con los más variados escudos, tanto de instituciones de la Liga Profesional de fútbol como de los torneos de ascenso.

En los últimos días, circularon invitaciones para marchar de sectores de las parcialidades de Boca, River, Independiente, Racing, Estudiantes, Gimnasia y Esgrima La Plata, Argentinos Juniors, Tigre, Lanús, Ferro Carril Oeste, All Boys, Atlanta, Temperley, Almirante Brown, Excursionistas, Deportivo Morón, Quilmes, Nueva Chicago, Los Andes, entre otros clubes. Las consignas suelen ser similares y van desde frases como “Estamos con los jubilados” o “Iremos a la marcha”, hasta otras más provocadoras, como “Basta de pegarles a nuestros viejos” o “Si tocan a los viejos, qué quilombo se va a armar”, además de la sentencia de Diego Maradona: “Tenemos que ser muy cagones para no defender a los jubilados” (que el exfutbolista pronunció en 1992, durante un tumulto cuando le robaron una gorra en plena calle, mientras se desarrollaba una marcha de jubilados y pensionados).

Algunas de las convocatorias lanzadas en los últimos días llevan las firmas de ciertos sectores de las parcialidades, como los casos del “Movimiento Peronista Riverplatense” o los “Hinchas de Gimnasia Autoconvocados”, pero en su mayoría se trata de mensajes sin una firma por detrás, más allá del escudo de cada institución.

La movilización de hinchas frente al Congreso generó reparos de la ministra de Seguridad, Patricia Bullrich, que adelantó medidas contra “los barras” que decidan participar. “A los barras les vamos a encontrar una medida especial. Ya tenemos el derecho de admisión, le vamos a encontrar una medida especial si comienzan a ir”, dijo en declaraciones a LN+. “Si querés ir y quedarte parado, podés quedarte parado. Le levantás una mano a un policía y vas preso”, abundó, en un reportaje con Infobae.

No se espera que en la manifestación de los jubilados se presenten barrabravas reconocidos, aunque no se descarta la presencia de segundas o terceras líneas, y de hinchas sin pertenencia a las barras, como lo son los agrupados en peñas, según comentó a LA NACION un dirigente político al tanto del armado y la articulación de los hinchas.

Entre figuras del fútbol también circularon mensajes de apoyo al reclamo de los jubilados. Héctor “Negro” Enrique, campeón del mundo en 1986, felicitó a los hinchas de Chacarita que se hicieron presentes el miércoles pasado, cuando hubo enfrentamientos con la policía, que intentaba impedir que la manifestación interrumpiera el tránsito. “Saludar y agradecer a los hinchas de Chacarita que se pusieron a la par de los jubilados, no para pelear pero sí para que nuestros jubilados y jubiladas no se se sientan más solos. Y ojalá se sumen más hinchas e hinchadas”, dijo Enrique en un video.

En la marcha de la semana pasada también se vieron hinchas del Deportivo Laferrere (hinchada amiga de Chacarita). Algunos simpatizantes de Vélez Sársfield se mostraron en el lugar.

El director técnico Ángel Cappa apuntó contra Bullrich por sus advertencias antes de la manifestación del miércoles. “Ya mandó más de mil policías contra la gente mayor que reclama lo justo, lo que les roban, lo que les quitan y les corresponde. Ahora dice que los que van son barras que producen violencia. Y, generalmente, en las manifestaciones Bullrich introduce infiltrados para provocar”, sostuvo el exentrenador de Huracán, River, Racing y Gimnasia y esgrima La Plata, entre otros clubes.

martes, 25 de febrero de 2025

Tarjeta roja a Israel: campaña se toma las gradas del mundo

La consigna "Show Israel the red card" se exhibe en estadios de todo el globo.


A raíz de un llamamiento de Green Brigade, barra del Celtic de Glasgow, hinchas de todo el mundo iniciaron la campaña "Saca tarjeta roja a Israel".

Esta iniciativa busca presionar a las autoridades del fútbol, en concreto a la Uefa y a la Fifa, para que prohiban la participación israelí en sus competiciones hasta que cese le genocidio contra el pueblo palestino.

Los aficionados denuncian el uso de un doble estándar cuando se trata de Israel y exigen que se tomen medidas sancionatorias como las que se han aplicado en el pasado contra otros países, como Rusia y Yugoslavia.

La campaña ha llegado a las tribunas de varios países en todos los continentes, partiendo de Escocia, pasando por España y Chile, y llegando hasta Indonesia y Estados Unidos.

miércoles, 29 de enero de 2025

La patada de Cantona, 30 años después

Se cumplieron tres décadas de la situación en la que el francés lanzó su célebre volada de kung-fu contra Matthew Simmons, el hincha habitué de mitines neonazis.


Por Ezequiel Fernández Moores 

“Ríete y bebe con los vampiros”, canta Eric Cantona susurrando a lo Leonard Cohen. Compuso la canción en pandemia, inspirado por una palabra que lo conmovió en su vida en Lisboa: “saudade”. La llamó “The friends we lost” (Los amigos que perdimos). Abrigo largo negro, anteojos oscuros, barba canosa, sombrero y pantalones rojos, Cantona, octubre de 2023, se despide tras noventa minutos de recital con la cabeza arqueada hacia atrás y los brazos abiertos, como Cristo. La multitud corea como si fuera Old Trafford. “Oh ah Cantona”. De repente, un fan sale de su butaca para abrazarlo. La seguridad se asusta. Pero estamos en el teatro Stoller Hall de Manchester. Y Selhurst Park, la cancha de Crystal Palace en Londres, está muy lejos. Allí, hace treinta años, 25 de enero de 1995, Cantona lanzó su célebre patada de kung-fu contra Matthew Simmons, el hincha habitué de mitines neonazis, que un par de años antes casi mató a un inmigrante y que esa noche le escupió xenofobia. Pero que, según parece, no era nazi.

Simmons, que tenía veinte años, pasó veinticuatro horas preso. Perdió trabajo y amistades. Vendió su historia de negaciones al tabloide The Sun. En 2004 dijo a The Guardian que Cantona era un “mentiroso” y una “basura” que había “arruinado” su vida. Reiteró que en aquel partido ante Manchester United bajó once filas desde su asiento pero para ir al baño y no para insultar al crack francés. Y que solamente le gritó algo “trivial”, que ya ni siquiera recordaba. Cantona salía expulsado por un costado del campo. Se bajó el cuello siempre levantado de su camiseta. Escuchó el grito de Simmons. Zafó el agarre del utilero Norman Davies (el plantel lo apodó “vaselina” luego de eso). Y protagonizó la escena que todo hincha del United define como su “momento JFK” (¿dónde estabas cuando asesinaron a Kennedy?).

La mejor imagen de su patada voladora, igual que La Mano de Diego, no es un video sino una foto. Steve Lindsell unió la acrobacia y al negador. Fue meme en estos días, pero con el rostro de Elon Musk, el hombre que pidió “dejar atrás la culpa del pasado” en un mitín de la ultraderecha alemana, a solo horas del aniversario del Holocausto, del Memorial que afirmó que “Auschwitz no empezó con las cámaras de gas”, sino que fue el resultado de un “odio desarrollado gradualmente por los seres humanos”. Musk apoya hoy a la ultraderecha en todos lados, permite odiar a las minorías en X y saluda con el brazo erguido. Pero él tampoco es nazi.

Alex Ferguson, DT mítico del United, ni siquiera miró a Cantona cuando pasó frente a él. Solo percibió la gravedad del asunto cuando vio de madrugada un VHS que le había grabado su hijo. Cambió su decisión inicial de echar a Cantona porque el francés era masacrado por todos. Viajó a París y se subió a la Harley Davidson de un amigo de Eric para convencerlo de que no se fuera. “Fue uno de mis actos más valiosos en este estúpido trabajo”, diría luego Fergie. Sin él (Cantona fue suspendido por casi nueve meses y condenado a dos semanas de cárcel que cambió por probation), Manchester United no pudo ganar su tercer título al hilo. A su vuelta, fue otra vez bicampeón seguido de la Premier League. Cantona fue mucho más que un jugador. Artista y trasgresor. Símbolo eterno en la naciente Premier League, los hinchas del United le cantaron “La Marsellesa” y lo eligieron su mejor jugador del siglo.

Simmonds, a su vez, creció sin padre en la Inglaterra post Thatcher. Era habitué del Frente Nacional (NF) y de su escindido Partido Nacional Británico (BNP). Minorías intensas de odio neonazi, antisemitismo, supremacismo paramilitar blanco, actores en “el Motín de Lansdowne Road” de 1995, un ataque a hinchas irlandeses al grito de “Muerte al IRA” que obligó a suspender un amistoso de la selección inglesa en Dublin. Antes, Simmonds había atacado con una llave inglesa a un inmigrante de Sri Lanka. Quiso patear al abogado de Cantona en el juicio. En los años siguientes atacó dos veces a un entrenador que no alineaba a su hijo en el equipo juvenil de Fulham (insulto, escupitajo y hasta diez trompadas en la cara). La noche de la patada insultó como siempre y recibió una respuesta única. “Patear a un fascista”, dijo Cantona, “no se saborea todos los días”.

Crítico del racismo, la xenofobia, “los abusos del capitalismo”, la persecución a los migrantes y la devastación de Palestina, Cantona tomó distancia de la discusión pública porque estaba destrozando su salud, aunque sí apuntó contra los creadores de Inteligencia Artificial (“destruirán a la humanidad y al planeta”). Eligió hablar a través del arte. Actuó en más de treinta películas (inolvidable “Looking for Eric”, de Ken Loach), pintó, fue documentalista, fotógrafo y comenzó a cantar. Nacido en Marsella, aprendió con su padre ópera italiana, pasó a Sex Pistols, The Clash, su vida cambió con Jim Morrison y se tatuó a Banksy (“Niña con un globo”).

Jamás “humilde”, y solo seguro de sus dudas, Cantona, de 58 años, nieto de un catalán antifascista, ama a la vida para ver qué hacemos con sus “imperfecciones” y siente a la muerte como “un estímulo para hacer cosas”. Y dice que “saudade” no tiene equivalente en francés o inglés. “Es solo un sentimiento. Es cuando recuerdas por ejemplo a tu abuela y tienes la sensación de verla en un souvenir, hasta que, un segundo después, te das cuenta que no la verás más porque está muerta. Eso es saudade”.

viernes, 24 de enero de 2025

Festival Antifascista corea a Maradona

El astro argentino es reivindicado en encuentro de partidos y movimientos antifascistas de todo el mundo.

 
La figura de Diego Armando Maradona estuvo presente en el Festival Mundial Antifascista, celebrado en Caracas del 9 al 11 de enero. No sólo en las banderas y camisetas de la delegación argentina. También fue recordado por el presidente Nicolás Maduro en la clausura del evento.

Durante su intervención, Maduro explicó que ese día decidió portar el reloj que Maradona le había regalado durante una visita suya. La referencia fue respondida por cantos del auditorio: “Olé, olé, olé, olé, Diego… Diego…” 

 

Diego Maradona (1960-2020), campeón mundial con Argentina en 1986, es recordado por su amistad y cercanía con Fidel Castro y Hugo Chávez. En sus últimos años, reivindicó la Revolución Bolivariana y mantuvo encuentros con Maduro, quien lidera el gobierno venezolano tras la muerte de Chávez, en el 2013.